La Jussie, plante aquatique importée du Brésil, et utilisée notamment pour sa bonne tenue en aquarium et sa floraison remarquable, se montre désormais envahissante et indésirable en eaux stagnantes, qu'elle colonise et domine à l'exclusion de toute autre plante.
Une nouvelle menace pour la biodiversité.
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La Jussie, en provenance du Brésil, fut introduite vers 1820 au jardin des Plantes de Montpellier pour ses vertus décoratives. Puis les botanistes l'ont acclimatée dans le sud de la France. L'invasion du territoire français a commencé sur les rives du Lez (un fleuve côtier qui coule dans le département de l'Hérault). La Jussie l'a rapidement colonisé ainsi que les roubines languedociennes, avant de se disperser dans toute la France puis l'Italie, la Suisse et de nombreux pays européens.
En mai 2007, un arrêté du ministère de l'agriculture et de la pêche interdit sur tout le territoire métropolitain le colportage, la mise en vente, l'achat, l'utilisation ainsi que l'introduction dans le milieu naturel, volontaire, par négligence ou par imprudence de tout spécimen de Jussie et plantes voisines comme la Ludwigie à grande fleurs.
Jeune pousse de peuplier tremble, ou grisard
La Garonne est en lègère baisse, hélas trop tard pour la reproduction des oiseaux aquatiques nichant sur les berges, dont le nid et la couvée ont été emportés (canards, poules d'eau...). En eaux stagnantes, le niveau subitement élevé par capillarité a produit le même effet désastreux : aucun caneton n'est visible dans le sillage des adultes. (La ponte a lieu de février à juin au plus tard dans le sud de la France).
JCP