Sur la toute nouvelle mise à l'eau du quai de Tounis

Aigrette et corbeau (ou corneille...) au bain

Aigrette et goéland juvénile

J'hésite...

Une mise à l'eau qui devrait aider, entre autres, à l'évacuation et à l'amenée des éléments flottants de la buvette aquatique (visible au fond)

JCP

1) Le bar-restaurant-guinguette éphémère "l'Écluse" (écluse St Michel, sous le pont St Michel, rive droite). Démontable, mis en place pour la belle saison.

2) Le bar-restauration-guinguette éphémère "La Guinguette" du quai de tounis (rive droite). Flottant et démontable (impression maritime au passage des hors-bords et bateaux-mouches sous un léger bercement), mis en place pour la belle saison. Fermé mi-septembre.

 Depuis la prairie des filtres

3) Le bar-restauration-guinguette éphémère "Les Pêcheurs de Sable" au port de la Daurade (rive droite). Convivialité "à l'ancienne" (grandes tables). Mis en place pour la belle saison.

JCP

Que prépare-t-on au port de la Daurade ?

Radeau géant à insérer au livre des records, résidence d'été flottante inspirée du lac Titicaca pour quelque fortuné ?...

Animé par quelques gloires du rugby toulousain (et international), on va jouer sur terrain flottant. Gageaons une certaine humidité de balle pour touches et transformations... comme pour les joueurs.

JCP

Au N° 5 de la rue du Pont de Tounis.

                      Peinture murale à l'entrée du Centre Occitan des Musiques et Danses Traditionnelles (COMDT) et de l'école occitane "La Calandreta" - la petite alouette pour les non occitanophones. (Pour les Toulousains : près du pont de Tounis, rive droite de "feu La Garonnette", dont ne subsiste qu'un mince filet d'eau canalisé).

"La Symphonie des Songes" par Miss Van. Fresque murale de grande dimension (le vélo donne l'échelle).

SITE MISS VAN :

 https://street-art-avenue.com/biographie-de-miss-van

JCP

(Rencontrant une certaine fréquentation, cet article à été réactualisé)

                                 Cet article n'a d’autre prétention que venir en aide aux amateurs cultivateurs/trices de courges et courgettes déçus par une production modeste.

Les images montrent ici la Doubeurre ou Butternut, mais ces lignes valent pour toute variété de courge ou de courgette, leur mode de fructification étant identique. (Si nombreuses aujourd'hui, les personnes pressées peuvent aller directement à : "L'opération consiste à" à la fin de ce chapitre.)

Les courges présentent en effet un processus de reproduction pouvant se montrer inopérant en cas d'intempéries persistantes ou d'absence d'insectes pollinisateurs. Le pied portant fleurs mâles et femelles distinctes, et les fleurs mâles ne s'ouvrant que quelques heures à peine en matinée pour se refermer définitivement, l'absence d'éléments pollinisateurs peut faire avorter certains fruits, qui ne se développent pas et pourrissent. On peut même ne pas s'en apercevoir sous l'abondante végétation typique des courges.

Aussi est-il bon de connaître la morphologie des fleurs, pour une aide à la pollinisation en cas de forte pluie, d'absence de vent ou d'insectes.

De plus, par un caprice de la plante, les premières fleurs apparaissant, malgré leur nombre, sont uniquement mâles, ceci durant une bonne vingtaine de jours avant l'apparition des femelles, ce qui peut alarmer le néophyte. Cette première floraison exclusivement mâle (de quelques heures à peine comme il a été dit) semblerait inutile. Les premières fleurs femelles paraissent en bout de tige au terme d'une croissance de celle-ci égale à plusieurs mètres (constaté sur Butternut) - pas avant.

Selon les conditions météo, une observation suivie peut donc s'avérer utile afin de polliniser à la main au moment opportun. De grande taille chez les courges, les fleurs et leurs organes reproducteurs sont aisément manipulables - loupe et pincettes inutiles.

L’opération consiste à cueillir une fleur mâle, la dépouiller de ses pétales, et venir frotter son étamine sur la partie reproductrice (pistil) de la fleur femelle, y déposant du pollen. Ce qui se fait aisément, et garantit une production optimale – « optifemelle » pour les féministes.

Aussi simple que cela.

                               Peu s’y abandonneront - les temps s‘y opposent tant, si prompts à détourner la beauté vers le mercantile - : émerveillons-nous silencieux devant la Nature, tout aussi présente dans notre minuscule jardin qu'à l'autre "bout" de la planète.

Fleurs mâles

Les fleurs mâles sont dressées sur tige.

Fleurs femelles

Pistil multiple pour la fleur femelle

La fleur pollinisée se flétrit

Les fleurs femelles sont au contraire à même le sol. Noter la courge en puissance qui, fleur à son extrémité non fécondée, péricliterait. Un carreau de céramique ou toute autre protection est bienvenue pour éviter le pourrissement de la Butternut en l’isolant du sol (voir image précédente). Les autres courges sont moins délicates.

Noter qu'on peut tailler les tiges trop envahissantes. Butternut : les laisser croître à deux bons mètres, et tailler à quatre ou cinq feuilles, d'où elles se ramifieront.

Premières promesses de butternuts à 4 mètres de distance de la base du pied. (Former - délicatement - la tige en zigzag au fur et à mesure de sa croissance si l'on ne dispose pas d'une hectare !)

Pollinisation par intervention humaine (image ci-dessous) : frotter l'étamine mâle (jaune, unique pour la courge) sur le pistil femelle (orangé, multiple pour la courge) pour y déposer du pollen.

Noter qu'il est possible de féconder une fleur femelle avec l’étamine mâle d'une autre variété de courge. Le fruit obtenu sera conforme aux gênes de la fleur femelle, seules les graines obtenues donneront des plantes hybrides - aux fruits dignes ou non d'intérêt, il faut semer pour savoir. Qui a dit "cochon-dinde" ?

Généticiens amateurs en botanique, main à l'étamine, main au pistil !

                                     Pour clore ici, face à ce mode reproductif distant, citons Paul Valéry : « Si le seul désir devait enfanter, que de naissances, que de naissances ! » (Nous ne saurons pas si ces mots lui furent inspirés par la contemplation des courges…)

12 Jours plus tard (11 08 19) :

 ◄►

À quel moment cueillir ?

La maturité survient au terme de trois-quatre mois depuis le semis, si les conditions de croissance ont été normales (pas de ralentissement à la germination, ni par la suite du fait d'intempéries). La Butternut apprécie la chaleur et, on s'en apercevra à l'aspect de ses feuilles, un arrosage régulier.

D'abord rayées dans des tons verts et blancs comme sur l'image ci-dessus, les Butternuts passent progressivement à un beige-crème uni, se teintant ensuite d'orangé et devenant plus sombre à maturité complète.

Ci-dessous : la maturité est proche, remarquer le pédoncule qui commence juste à jaunir (3 septembre).

Il est temps de cueillir lorsque les feuilles flétrissent, puis jaunissent, et lorsque enfin le pédoncule du fruit (la queue) jaunit et change d'aspect ; il sèche et devient liégeux, comme les feuilles des arbres avant leur chute. Pour une bonne conservation du fruit (plusieurs mois, voire jusqu'au printemps dans une pièce non chauffée), couper au ras de la tige de la plante en conservant la plus grande longueur possible de ce pédoncule, tout en évitant de le meurtrir. À moins de les consommer rapidement, ne pas brutaliser les courges.

Pour la conservation, stocker les courges comme il a été dit (garage, pièce non chauffée), sans les empiler et en offrant le minimum de pression ponctuelle sur leur peau (un lit de paille ou d'une matière équivalente laissant passer l'air est l'idéal).

images à venir

◄►

Je dis : - Faut les faire en soupe.

- Non, en purée, avec du Reblochon !

- Comme des frites, huile d'olive à la poêle, ail et persil, y a que ça !

- Absolument pas, au four gratinées, du beurre et rien d'autre !

- ...

- ...

- ...

- Sorbet chantilly ?

Jyssépé

Vu sur un frêne en bord de Garonne au nord de Toulouse ; les images parlent d'elles-mêmes.

La connaissance insuffisante des humeurs végétales par l'auteur de ce blog n'a pu venir à bout de cette énigme.

On peut bien sûr y aller de toute hypothèse... intervention humaine, intempérie de toute sorte, maladie du chancre végétal (qui concernerait plutôt le feuillage du chêne)... mutation génétique de type tchernobylien, chêne de voyage avec poignée de transport, et même en dernier ressort pour certains : intervention de la Volonté Céleste...

Les propositions, même farfelues, sont bienvenues !

Il va de soi qu'il ne s'agit pas d'un Photoshop-canular : l'auteur de ce blog peut aisément faire visiter l'arbre à quiconque (non sans s'être assuré que ses intentions sont plus pures envers les arbres que certain chef d'état brésilien !). Compter env. 4 Km. de marche A&R.

Images : 23 Mai 2019

S'agissant d'images smartphoniques, le piqué comme la colorimétrie sont ce qu'ils sont (en sus de la compression à 680 pixels de large).

JCP

Apparenté au ski nautique mais d'initiation bien plus rapide et collectif, ce sport de glisse sur l'eau fait son apparition à Toulouse :

Trois personnes prennent place à plat-ventre pieds dans l'eau sur une sorte de bouée équipée de trois paires de poignées, et tirée par un hors-bord.

Et ceci à vitesse croissante, jusqu'à éjection complète des passagers dans des cris déchirants, dont l'écho réfléchi par la brique rose se propage au fil de l'eau et alarme les passants. Si, si.

Venez tenter votre chance au rodéo des eaux !

Qualités requises : puissance bras & mains ; savoir nager un minimum (gilet de sauvetage fourni).

Pas de noyade signalée à ce jour.

◄►

On débute à vitesse modérée, la confiance règne.

Jusqu'ici tout va bien, mais on commence à slalomer entre les bouées jaunes...

...et ça va de plus en plus vite dans les virages, tout en croisant le sillage du hors-bord.

Un premier passager décroche (à bâbord).

...et le voici à l'eau.

La nacelle est vide, reste à récupérer les baigneurs et à repartir pour un autre tour.

A noter : cette pratique, plutôt inoffensive, a été interdite dans le lot-et-Garonne au grand dam des pratiquants, qui refusent d'obtempérer (- non mais sans blague !)

JCP

1- Réalisation d'une mise à l'eau au quai de Tounis, sous le pont de la Garonnette.

Novembre 2018. Le barrage protecteur de palplanches est posé depuis plus d'un mois.

Ont été utilisés : un radeau  à horizontalité ajustable ancré sur pieux permettant la tenue des palplanches durant l'enfoncement, et une grue portant tour à tour une pince de préhension palplanches et un marteau pneumatique d'enfoncement (pas d'images).

Image ci-dessous : enfoncement des palplanches en voie d'achèvement, tuyaux de pompage posés.

Pompage permanent de l'eau pour tenue au sec du site.

Février 2018. Mini-rouleau-compresseur télécommandé en action.

A gauche, l'homme au gilet orange pilote le rouleau compresseur à distance via une télécommande.

Avril 2019, ferraillage avant coulée béton.

Mai 2019. Coulage béton achevé, palplanches à retirer. Carrelage et cailloux de Garonne sont en cours de pose sur les quais. Au fond : travaux sur muraille de brique en cours.

 Noter la limite rénovation briques sur la muraille.

Fin Juillet 2019. Rénovation du quai achevée : pavage carreaux terminé, cailloux de Garonne et gazon en rouleau placés, buvette flottante en réinstallation (au fond).

Pour l'historique de la ville : le mince filet d'eau qui s'échappe de la buse dans la Garonne est la survivance voulue de la Garonnette, bras de la garonne comblé dans les années 50, raison d'être du pont de la Garonnette qui l'enjambait.

Le bras de la Garonnette autrefois

Bras de la Garonnette autrefois et aujourd'hui. Image couleurs : au centre, le caniveau bétonné où s'écoule le reliquat de la Garonnette (ici à sec probablement pour nettoyage ou eaux basses).

Autrefois et avant les travaux.

Noter la disparition de clocher de la Dalbade, effondré en 1926 (deux morts neuf blessés).

2 - Remplacement des briques / muraille des quais

Sera effectué sur toute la longueur des quais. Les travaux ont été interrompus pendant la saison touristique et reprendront en Novembre pour s'achever en 2020.

A noter : certaines cavités existantes seront conservées afin que les martinets y ayant déjà niché puissent y retourner (ou leur descendance).

Ça va être très beau.

JCP

En ce moment au jardin des plantes de Toulouse : exposition éphémère d'oeuvres de Lionel Sabatté

Le Dormeur du val

C'est un trou de verdure où chante une rivière,
Accrochant follement aux herbes des haillons
D'argent ; où le soleil, de la montagne fière,
Luit : c'est un petit val qui mousse de rayons.

Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,
Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,
Dort ; il est étendu dans l'herbe, sous la nue,
Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.

Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme
Sourirait un enfant malade, il fait un somme :
Nature, berce-le chaudement : il a froid.

Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;
Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine,
Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.

Arthur Rimbaud

JCP

"Les cactus, ça pique que les cons"

Olivier De Xerozon

                             Comme pour se faire pardonner la brièveté de leur floraison, les Echinopsis fleurissent plusieurs fois de fin Mai à fin Septembre (12 fois constatées en 2017 sur E. subdenudata). Les floraisons ci-dessous sont, suivant les variétés, de la troisième à la sixième.

Inutile d'ajouter combien l'année 2019 - canicule historique nous dit-on déjà - aura été un bon cru pour l'émerveillement et la contemplation.

Echinopsis SP (fleurs diurnes non parfumées). Fleurit 3-4 fois.

Echinopsis subdenudata (fleurs nocturnes parfumées). Un spécimen adulte fleurit au moins 10 fois.

Echinopsis hybride (oxygona ?...). Fleurit 3-4 fois.

Echinopsis aglaïa (désignation incertaine). Fleurit 4-5 fois.

Chamaelobivia paoline (hybride couleur fuschia assez peu commun). Fleurit plusieurs fois.

Echinopsis subdenudata

Syrphe (Episyrphus balteatus). "Mouche déguisée en guêpe". Important pollinisateur.

Exifs / Canon G12 : ISO 100 ; f/5 ; 1/400 ; expo - 1,33 ; pos. macro ; lumière naturelle (semi-ombre en fond de fleur, soleil à travers pétales blancs). Réglage Photoshop : remontée tons moyens et recadrage.

Les Syrphidae ou Syrphidés (ou Syrphes), sont une famille de mouches du sous-ordre des Brachycera.
La famille se subdivise en 3 sous-familles qui comprennent environ 200 genres et plus de 5 000 espèces décrites. 
On compte environ 800 espèces dans l'Ouest paléarctique et plus de 500 en France.
Ces mouches imitent souvent les formes et les couleurs vives de certaines espèces d'hyménoptères.
On les rencontre souvent en saison chaude et ensoleillée sur les fleurs,
recherchant le nectar dont elles se nourrissent et contribuant ainsi à leur pollinisation. 
Les larves se nourrissent de déchets, de bulbes de fleurs, 
de pucerons (saphidiphages) ou de larves d'autres insectes selon les espèces et
sont considérées comme des alliées dans un contexte de lutte biologique.

Adenium obesum (rose du désert). Existe en rouge vif. Plante à caudex assez rare.

Notocactus (Parodia) leninghausii. Première floraison constatée (cette espèce fleurit âgée). Fleurira probablement en 2-3 fois.

Echinopsis hybrides ("Boule de Moïse"). Ci-dessous : fleurs hauteur 21 cm. Ouverture nocturne (vers 23 heures). Fleurissent 4-5 fois. Parfum envoûtant pouvant rappeler le gardénia.

Jcp