Cabane d'Eliet (image réalisée sans trucage)
NOUVEAU : AVEC TRADUCTION (voir en fin d'article)
L'ortifase* des montagnes
* L'orthographe "hortifase" des ouvrages anciens n'est plus de pendule.
Nister, toujours nister, la progression était orsoufflante dans cette laste forêt de tyrsses aux troncs superbes, plus vieux tous que cent pendules.
La roche que bellissait la mouste, la rule de tyrsse crassant sous le pied, les radions dorés qu'ils foulaient sans que Soleil le sut, c'était bien la plus horcilleuse des nistorées.
Ils targirent encore deux longues aiguilles lorsque, furtissant sur un vertiplat tout beau de blanc, ils oculèrent enfin le sommet.
Morcés pourtant de raste fatigue, la vue superbe les reforlita.
Ils orflèrent, ils gloutirent, certains urirent sur la neige des grafes dorés.
C'est alors qu'il œillirent la terrible crature, furtive au roc tout de panture : un ortifase, de ceux de la race à huit pieds, les orlitait de tous ses yeux nombreux.
Couragés mais tors de peur, c'est cortant d'image numère à transer dans les hourtières qu'on pixella la bête, avant de s'enhourter à lastes enjambées !
C'est orflés de morlasse et la tête commensionnée, qu'ils purent refuger dans la hourte de pierre, et fermer fort la boise.
Le terrible ortifase avait suivi, qui hartait patiemment la boise épaisse de ses trois pieds foreurs.
Boise cassue, le monstre pénétra mais ne morta d'humain : seules il emporta les boites à numère, et coursit vif, ourgissant loin des cris terribles.
Postdit :
Du pixel dérobé, de l'ortifase des monts n'aurez d'image.
Mémoire aux cérèbres humains : effacée par la bête à l'éclair bleu.
C'est bien attristant.
JCP 15 01 13
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L'ortifase* des montagnes (version française).
* L'orthographe "hortifase" des ouvrages anciens n'est plus d'actualité.
Marcher, toujours marcher, la progression était essoufflante dans cette vaste forêt de hêtres aux troncs superbes, plus vieux tous que cent ans.
La roche qu'embellissait la mousse, la feuille de hêtre craquant sous le pied, les rayons dorés qu'ils foulaient sans que Soleil le sut, c'était bien la plus merveilleuse des randonnées.
Ils grimpèrent encore deux longues heures lorsque, surgissant sur un replat tout enneigé, ils aperçurent enfin le sommet.
Écrasés pourtant de lourde fatigue, la vue superbe les revigora.
Ils soufflèrent, se nourrirent, certains urinèrent sur la neige des dessins dorés.
C'est alors qu'ils aperçurent la terrible créature, furtive sous la falaise : un ortifase, de ceux de la race à huit pieds, les observait de tous ses yeux nombreux.
Pleins de courage mais morts de peur, c'est pourtant d'image numérique à trembler dans les chaumières qu'ils pixellisèrent la bête, avant de s'échapper à grandes enjambées !
Alors, épuisés, morts de peur et l'esprit affolé, ils purent se réfugier dans la cabane de pierre, et bien fermer la porte.
Le terrible ortifase avait suivi, qui perforait patiemment la porte épaisse de ses trois pieds foreurs.
Porte brisée, le monstre pénétra mais ne tua d'humain : seuls il emporta les appareils photo numériques, et courut vivement, hurlant au loin de cris terribles.
Épilogue :
Par la photo dérobée, de l'ortifase des monts n'aurez d'image.
Mémoire aux cerveaux humains : effacée par la bête à l'éclair bleu.
C'est bien attristant.
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