Quelques floraisons de cactus de la saison 2019

Echinocereus pectinatus v. rubispinus. Spécifique à l'état de Chihuahua au Mexique. Résisterait à - 10° C au sec. Intéressant pour ses aiguillons rouges (disposés à plat, on peut prendre la plante sans gants) et ses fleurs diurnes exceptionnelles. Sujet de 11 cm. de haut (hauteur adulte : 20 cm.).

Arrosage : abondant en été, maintenu au sec en hiver.

Chamaelobivia silvestrii. Espèce commune de culture facile. Fleurs rouges ou jaunes. Nombreux rejets bouturables.

Syrphe sur rebutia minuscula. Culture facile. Fleurit tout l'été. Nombreux rejets.

Rebutia muscula. Floraisons successives de mai à septembre. Culture plus exigente que le R. minuscula (les aiguillons denses retiennent l'eau et pourrissent la plante en cas de pluies excessives - à protéger). Rejets bouturables.

Lobivia sublimiflora. Croissance lente. Culture facile. Ici, ouverture fleurs incomplète par manque de soleil.

Lobivia cardenasiana (Echinopsis ancistrophora subs. cardenasiana). Culture facile. Pas de rejets.

Divers echinopsis (subdenudata, SP, eyriesii). Culture facile. Bonne croissance. Floraison nocturne, et parfumée pour certains. Rejets bouturables. Intéressante pour ses floraisons, cette espèce a fait l'objet de nombreuses hybridations.

Ces floraisons, nocturnes et éphémères, voient leur valeur, telle la comète fugitive ou l'éclipse rare, accrue par leur impermanence. Compter un plein épanouissement de 22-23 heures jusqu'à 11 heures le lendemain (on peut prolonger cette durée de quelques heures en rentrant les cactus dans une pièce semi-obscure).

Certains, comme l'echinopsis subdenudata (fleurs blanches), fleurissent plusieurs fois dans la saison (observé jusqu'à 12 fois en 2018 sur un sujet âgé de 25 ans).

Les fleurs nocturnes se referment lentement au soleil.

Cleistocactus samaipatanus. Bolivie. Culture facile*. Croissance rapide. Exemplaire maintenu en vie jusqu'en 2006. Rampant (demande beaucoup d'espace).

* Culture facile : s'entend si maintenu sous abri lors des pluies excessives de printemps (un auvent de plexiglas sur pieds est une solution). Le rempotage de printemps fragilisant tout cactus exposé à la pluie, on peut préférer son exécution en début d'été. Comme autrefois les Gaulois, les cactus craignent les tombées célestes.

JCP

                Peu familiers des stades et des grandes manifestations de masse, nous étions pourtant présents pour l'évènement, dont voici quelques images (de basse qualité car "smart-fauniques", on ne distingue pas vraiment les joueurs dans la bouillie de pixels).

A l'issue de 7 années de difficultés, le Stade Toulousain nous a donc fait le plaisir de renouer avec le succès : champions de France 2019 pour la vingtième fois dans l'histoire du rugby de notre pays.

Les voici donc, "tombés de l'avion", de retour de la capitale pour le Capitole, en cette très belle après-midi de juin.

Jyssépé

(Laissons le soleil frapper cette robuste jeunesse, nous on danse pas le Crève-tympan...)

Le bouclier de Brennus retrouve enfin Toulouse et le Capitole (non mais sans blague...).

Posté par JCP

Un sylvain azuré, inféodé au Lonicera (Caprifoliacées). Au chèvrefeuille donc, en effet abondant au jardin. Envergure env. 50 mm.

Syrphe sur fleur de cactus (Rebutia minuscula).

Les syrphes sont d'importants pollinisateurs des plantes sauvages et agricoles. Le colza notamment ne produirait pratiquement pas sans eux.

Ne pas confondre avec la guèpe, dont il diffère par sa plus faible taille et sa minceur, ainsi que par son vol stationnaire caractéristique. Cet insecte est inoffensif.

Bombus muscuorum (variété de bourdon) sur fleur de cactus (Parodia-Notocactus ubelmannianus buining). Ce bourdon vit près des fabacées, et donc des fèves qui peuplent ce jardin et fleurissent dès le mois de mars. Présent dès les premiers jours du printemps, son action pollinisatrice est déterminante sur les plantes précoces comme les fèves et le trèfle.

JCP

Plutôt rare dans les environs toulousains, un grèbe huppé, aperçu plusieurs fois depuis l'arrivée du printemps, semble avoir élu domicile aux environs de l'écluse St Michel, du pont de même nom et de l'île du Ramier - désormais aménagée en jardin dont les gradins descendent en pente douce vers la Garonne.

Long bec, pattes palmées et bon nageur sous l'eau à la poursuite de poissons, cet oiseau aquatique a la particularité de pondre sur un nid flottant, sorte de radeau fait d'herbes entrelacées qu'il amarre (avec plus ou moins de succès) aux herbes aquatiques ou aux roseaux des marais, et dont la fermentation participe au succès d'une couvaison en milieu humide par une élévation de température naturelle.

Il semblerait qu'il s'agisse ici d'un adulte en phase de reproduction (avril-juillet), comme l'indique l'arrière de sa tête coloré de roux. Sa parade nuptiale est par ailleurs un spectacle sonore autant que visuel.

Espérons que le bel oiseau aura fait son nid (s'il a pu fonder famille) plutôt sur les bords du canal St Michel que ceux de la capricieuse Garonne au printemps...

En savoir plus sur le grèbe huppé :

http://www.oiseaux.net/oiseaux/grebe.huppe.html

Jyssépé

                             Pollution, pesticides, prédateurs invasifs (frelon asiatique notamment), les insectes pollinisateurs se raréfient dans nos campagnes. Or, plus de 70 % des arbres et des plantes utiles à l'alimentation de l'homme nécessitent leur intervention pour fructifier suffisamment.

Il est facile, même dans le plus modeste des jardins, de venir en aide à certains de ces insectes qui travaillent pour nous en facilitant leur reproduction, comme :

- L'abeille sauvage (plusieurs espèces), qui vit solitaire et ne fait pas de miel.

- Le bourdon.

- Le syrphe, reconnaissable à son vol stationnaire à la manière du colibri.

- Diverses variétés de mouches.

La réalisation de pondoirs pour - notamment - les abeilles sauvages, est on ne peut plus simple :

Bourrer une boîte de conserve assez profonde (boîte de 1Kg parfaite) d'un panaché de tiges de bambou ou de roseau hors noeuds dont l'orifice fait de 3 à 15 mm. de diamètre. Le bout caché est en contact avec le fond. La tige de sureau est également très appréciée (ne pas retirer la moëlle, l'insecte creusera lui-même son orifice au bon diamètre.

Installer cette boîte horizontalement, ouverture vers l'est, le sud-est ou le sud à une hauteur de 1,50 à 3 mètres en un lieu abrité et sec (avancée de toit idéale).

Par exemple ainsi :

L'insecte repère un "tube" de diamètre adéquat (il est important de lui assurer la variété de dimension comme dit plus haut), le bourre d'herbes sèches, y pond et l'obstrue avec de l'argile (ci-dessous).

Vue d'un tronçon de bambou fendu occupé l'année précédente (abeille sauvage ?) :

Il est aussi possible de réaliser un pondoir par forage comme ci-dessous. Cependant, le travail représenté est plus conséquent, et nécessite l'achat de mèches à bois suffisamment longues, notamment dans les petits diamètres - les trous devant présenter une profondeur d'une douzaine de centimètres minimum.

Syrphe sur fleur de cactus (deux echinopsis)

Le bourdon est le pollinisateur le plus précieux aux cultures fleurissant dès les premiers jours du printemps, car il est le premier à paraître. Pensons notamment aux fèves - semées, comme ici dans le sud du pays, en octobre.

Tout aussi aisée, la réalisation de pondoirs pour ce gros insecte est cependant très différente :

Bourrer un pot en terre de 25 cm de diamètre muni d'un orifice (le modèle standard) de paille sèche ou-et de feuilles sèches (tasser modérément).

L'enterrer retourné en un lieu sec (sud ou sud-est) en le laissant dépasser d'environ 5 cm du sol.

Le recouvrir d'une plaque assez large pour le protéger de la pluie en laissant env. 5 cm. entre pot et plaque.

Comme ceci par exemple :

Recouvert d'un dessous de pot d'une cinquantaine de centimètres de diamètre. Une ardoise, un carreau de dallage, une pierre plate ou une planche font l'affaire.

                                                 A moins de les provoquer délibérémment, ces insectes, y compris le bourdon, ne sont pas d'un naturel agressif. Mais il est néammoins conseillé de placer les pondoirs en un lieu peu passager, ceci autant pour éviter l'improbable piqûre que pour assurer la nécessaire tranquillité de l'insecte "pendant les travaux".

Jyssépé

Un dimanche aux Ponts Jumeaux

La Prairie des filtres et le pont St Michel

Ne subsiste aujourd'hui qu'un petit bassin et un parc enfants réduit

Hasardeux pont St Pierre à deux piliers... 5 aujourd'hui.

Plusieurs images du quai et port de la Daurade

Une profession : les "Pêcheurs de sable".

"Pêcheurs" de galets de Garonne

Entrée du canal de Brienne, toujours en activité

Bains et laveries

Port de la Daurade

Ancien bras de la Garonnette (visible sur image ci-dessus), aujourd'hui rue de la Garonnette.

Jyssépé

Quelques images anciennes de Toulouse (1/2)

La plupart des lieux sont indiqués sur les cartes postales

Un bateau-lavoir

 L'ancien pont St Pierre, les blanchisseries, le pont Neuf et le clocher de la Dalbade effondré en 1926

 Construction du parking actuel

 Cour du Capitole

Le bras de la Garonnette, aujourd'hui asséché (1952) et devenu rue de la Garonnette

 Le clocher de la Dalbade avant sa chute (avril 1926), et le pont sur la Garonnette

Pour une balade plus actuelle sur le pavé toulousain,

1 clic/image :

Jyssépé

Dans le cadre du vaste programme de rénovation de la ville, une collection de nouvelles plaques d'égout a été installée, dont voici les trois premiers modèles, chacun étant réparti en plusieurs exemplaires dans la ville. Un luxe dicté sans doute par la candidature prochaine de Toulouse au Patrimione de l'UNESCO.

Place du Salin, récemment restituée aux piétons après de longs travaux.

Rue Gambetta, où l'on peut aussi voir des exemplaires des deux plaques précédentes.

Avec l'espoir que ces plaques ne seront pas volées... (Si vous faites partie de ces indélicats, voir en fin d'article).

Côté cuisine :

Comment préparer une plaque d'égout :

http://chansongrise.canalblog.com/archives/2018/12/28/36974265.html

Jyssépé 01 19

Rue Bédelières

                      Une des rues les plus étroites de Toulouse (1m.80 côté rue St. Rome et 1m.40 côté rue Tripière), et des plus courtes (62 mètres). L'étymologie du nom vient de l'occitan "bedel", veau, auquel la rue Tripière voisine n'est pas non plus étrangère.

Peut-être la plus sinistre de toute la vieille ville. Sale et malodorante à souhait également.

Située entre la rue du May et la rue Tripière, on y pénètre au 7 rue St Rome ou depuis la rue Ste Ursule (et Tripière). Cette rue autrefois privée était fermée à ses extrémités par deux grilles de fer cadenassées, détail affirmé par une personne rencontrée sur place y ayant vécu.

Y pénétrer, surtout de nuit, peut faire hésiter le promeneur (la promeneuse) craintif (craintive), et la parcourir présente peu d'intérêt... mais on peut, à ses risques et périls, le faire.

Ou bien ne pas le faire et dire qu'on l'a fait - inventer alors toute péripétie (sanglante ou non) utile à briller en société.

Une figure d'une discipline aujourd'hui disparue : la sténographie

Il semblerait que, plutôt que les gratter, on peigne les briques en rose...

L'entrée côté rue Tripère, plus étroite encore, 1m.40. (Noter le "chanfrein d'entrée" côté droit).

Il y a là deux restaurants.

A considérer plutôt comme comme venelle (voir plaque en occitan)

 AVEC DES MOTS :

http://chansongrise.canalblog.com/archives/2018/12/02/36912217.html

Jyssépé