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Le Soulier Voyageur

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22 août 2020

Tempête de fleurs chez les Echinopsis hybrides

Avec les Echinocereus, les Echinopsis offrent des floraisons des plus spectaculaires.

Nocturnes et parfumées, leurs fleurs éphémères s'ouvrent à la tombée de la nuit et se referment dès le soleil au zénith le lendemain.

Ajoutons que les Echinopsis sont des plus résistants et des plus faciles à cultiver : sauf les confondre avec des plantes aquatiques, nombre d'erreurs sont permises.

Ils fournissent en outre de vigoureux rejetons faciles à bouturer et capables de fleurir dès la seconde année de pot.

En sus de leur famille Echinopsis, et du fait qu'ils aient été obtenus par hybridation, ces cactus portent également un second nom permettant de les distinguer, parfois issu du nom du créateur. Il ne m'est pas encore donné de connaître exactement ces noms (on trouve notamment : "Eyriesii", "Oxygona", "SP", "Tropica", "Aglaïa", "Haku-Jo"...). Quelques uns de ces noms sont cependant avancés sur les images qui suivent...

La veille du séisme.

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Au petit matin (les fleurs ont commencé à s'ouvrir la veille vers 22 H.). Diamètre : 10-14 cm. Hauteur 16-19 cm.

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Echinopsis X millarensis (probable).

Source :

http://www.cactuseraie.fr/?page_id=4773

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Un intrus, il ne s'agit pas d'un Echinopsis hybride, mais d'un Echinopsis brevispina (aiguillons courts, brefs donc). Bouture dans sa seconde année de pot incapable encore de produire de grandes fleurs (ici moins de 10 cm.).

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Il semblerait que ce cactus ait été obtenu par le croisement de deux Echinopsis hybrides : "Afterglow" et "Mme Butterfly", mais le nom final ne serait pas connu...

Source :

https://ours-cactus.skyrock.com/1364867942-ECHINOPSIS-hybride.html

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 Echinopsis SP (probable).

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 Les cinq couleurs réunies

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Ci-dessous : inventaire des Echinopsis hybrides les plus connus. Hélas sans les noms.

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Et ces fleurs qui, c'est pitié, ne durent que l'espace d'une nuit et d'un matin se referment, pendantes et lamentables, dès le soleil venu.

La Nature a créé la fleur pour l'insecte.

 

Pierre de Ronsard (1524-1585) se lamentait aussi de la brièveté de la rose :

 

Mignonne, allons voir si la rose

À Cassandre

Mignonne, allons voir si la rose
Qui ce matin avoit desclose
Sa robe de pourpre au Soleil,
A point perdu ceste vesprée
Les plis de sa robe pourprée,
Et son teint au vostre pareil.

Las ! voyez comme en peu d'espace,
Mignonne, elle a dessus la place
Las ! las ses beautez laissé cheoir !
Ô vrayment marastre Nature,
Puis qu'une telle fleur ne dure
Que du matin jusques au soir !

Donc, si vous me croyez, mignonne,
Tandis que vostre âge fleuronne
En sa plus verte nouveauté,
Cueillez, cueillez vostre jeunesse :
Comme à ceste fleur la vieillesse
Fera ternir vostre beauté.

 

 

 

JCP

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18 juillet 2020

PRODIGIEUX CACTUS 1/2 : Echinopsis subdenudata : increvable ?

Cette péripétie végétale, qui s'étire sur plus d'un an, méritait d'être contée.

La protagoniste est une bouture d'Echinopsis subdenudata exécutée en catastrophe, la plante-mère (âgée de plus de 30 ans) ayant chuté et la plupart de ses pousses s'étant dispersées sous le choc. Ici, deux pousses demeurées accolées ont subi un bouturage après tranchage et séchage des tissus déchirés (2 à 3 jours à l'ombre).

La plante a commencé à se flétrir, a fleuri, puis a rougi entièrement, ce qui signifie que la chlorophylle a disparu et que la plante est quasiment condamnée.

Un an après, la plante reverdit, se regonfle et, ayant enfin produit des racines (les bâtonnets-béquilles ont été retirés), resplendit de santé...

Dans leur milieu naturel, les cactus privés d'eau (ici privé de racines ce qui est pire) se flétrissent et peuvent attendre la pluie pendant des années.

 

Historique en images

 

La plante-mère en 2018

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Juillet 2020 : la "même" plante-mère après dispersion de la plupart de ses éléments. Noter le nombre et la vigueur des nouvelles pousses.

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Juin 2019 : mise en place de la bouture, soutenue par deux bâtonnets. (On ne doit pas enterrer une bouture de cactus, mais la mettre simplement en contact avec le substrat, d'où le soutien).

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Juillet 2019 : la plante n'a pas encore raciné, le flétrissement salvateur débute.

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Août 2019 La bouture non racinée et flétrie fleurit malgré tout. (Il aurait fallu supprimer les boutons floraux).

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Août 2019 : apparition de traces rouges, la chlorophylle commence à se retirer.

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19 Août 2019 : le flétrissement se poursuit.

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Mai 2020 : la plante, entièrement rouge, est désséchée. Les boutons floraux qui, malgré tout, apparaissaient, ont été, cette fois, supprimés pour éviter d'accroître l'affaiblissement.

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5 Juillet 2020 : bonne à jeter ?

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18 Juillet 2020 : soudain (en 2 semaines) la plante, enfin racinée, se "regonfle" et renaît ! Et il n'est pas exclu qu'elle fleurisse dans une à deux semaines - et même plusieurs fois avant l'hivernage.

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Les traces rouges disparaissent, la chlorophylle est de retour. On peut récompenser la plante par une belle ration d'engrais liquide !

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Images complémentaires

 

La plante encore entière en fleurs qui, cette année-là (2018) a fleuri 12 fois. Cette floraison est parmi les dernières de l'année.

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Les autres boutures qui, elles, ont émis des racines dès leur mise en terre et ont prospéré.

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CONCLUSION : L'Echinopsis subdenudata est le cactus par excellence à confier à toute personne, même peu attentionnée, débutant cette fascinante culture. Non seulement facile, ce cactus est le plus florifère de tous (jusqu'à 12 fois/an on l'a dit), produit des rejets et bouture, comme on le voit, toujours avec succès.

Remarque personnelle : ayant eu une bonne vingtaine de ces cactus en 32 ans de culture, il ne m'a pas été donné d'en voir mourir un seul. Ceci malgré les erreurs de culture de mes débuts (excès d'arrosage et la pourriture qui suit chez la plupart des autres cactus).

 

PRODIGIEUX CACTUS 2/2 : Sauvetage par bouturage

(Clic /)

JCP

5 juillet 2020

Cactus 2020 IV

 

Ferocactus glaucescens (2017 TRFT). Facile. Croissance rapide. Une seule floraison dans l'année.

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Rebutia muscula ; 2016 (EVL) ; floraison remontante ; croissance moyenne, bouturage difficile (les aiguillons nombreux retiennent l'eau) et lent. Assez facile (capricieux, ramollit après floraison).

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Lobivia cardenasiana (Echinopsis ancistrophora subs. cardenasiana) >25 ans. Facile. Spectaculaire. Introuvable en jardinerie. Échec sur semis.

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Echinopsis oxygona brevispina probable. (2017 TRFT). Bouture 2018.

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Echinopsis oxygona ou multiplex (2017 BTNC). La fleur s'ouvre de nuit pour 2 jours. Odorante. Facile, rejets. Tiendrait -10° C.

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Echinopsis probable, variété inconnue. Croissance très rapide. Forme cierge hauteur adulte inconnue. Ramifie. Facile. Hr. 30 cm.

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Gymnocalycium buenekeri ou horstii. > 25 ans ; se flétrit si manque d'eau. Rejets. Facile et résistant.

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Astrophytum ornatum (2017 BTNC). Le plus facile des astrophytums. Croissance assez rapide.

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Echinocereus rigidissimus (BTNC 2017). Facile. Substrat très minéral et drainant (50% sable grossier). -12°C. Planté exemplaire en pleine terre.Croissance moyenne. Très proche de la variété rubispinus.

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JCP

25 mai 2020

Cactus 2020, III : culture en extérieur.

               Plus ou moins risquée dans le sud (ici région toulousaine), la culture du cactus en extérieur offre les meilleures conditions de croissance et floraison possibles en jardin. De plus, les plantes n'exigent pratiquement aucun arrosage, même si quelques apports d'engrais liquide (pour tomates ou géraniums) ne peuvent faire de mal.

Reste le choix vital du lieu et à exécuter, non moins vital, un bon drainage.

Le lieu, ici plein Est contre un mur sous une avancée de toit, semble bon (certains spécimens ont plus de vingt ans). La terre demeure quasiment sèche en période de pluie.

Substrat : une bonne terre de jardin, un peu de terreau et beaucoup de sable grossier (>1/3).

Drainage : disposer une bonne couche de gravillon au fond d'une tranchée de 30 cm. de profondeur minimum.

 

En fleurs : Chamaelobivia silvestrii (- 8° C probable, non éprouvé).

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Mammillaria vetula ssp. gracilis (- 10° C, probablement plus bas). Espèce naine à croissance très lente. Àge : > 20 ans.

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Echinopsis oxygona ou eyriesii (- 10° C probable, non éprouvé)

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Echinocereus metornii

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Image smartphone...

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Echinopsis à fleurs nocturnes (oxygona ?...)

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Echinopsis oxygona (ou eyriesii)

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8 mai 2020

Cactus 2020 - II

              L'année spécifiée est celle de l'acquisition. La plupart des floraisons sont les premières depuis cette acquisition. De façon générale, les premières floraisons de l'année sont celles des sujets de petite taille (adultes ou non) et les fleurs sont de faible dimension.

 

Rebutia narvaecensis, 2019

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Echinofossulocactus pentacanthus. Stenocactus crispatus (Echinofossuloc. lamellosus) 2016

Noter que la densité et la taille des aiguillons empêchent le plein épanouissement des fleurs.

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Collection débutée en 1988

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Lobivia wrightiana (ou backebergii),  2019

Noter la longueur imposante de certains aiguillons centraux

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Submatucana madisoniorum, 2018

On peut voir un double poing fermé (dix doigts) tenant la fleur. De rares aiguillons.

M.A.P. sur le corps.

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Echinopsis subdenudata. Les pousses de gauche sont de 2018, le tronc central a plus de 30 ans.

Débutants.tes : cactus quasi-increvable et très florifère (grandes fleurs blanches nocturnes et parfumées). Nombreux rejets bouturables. Aiguillons peu agressifs. Approvisionnement relativement aisé.

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Pousses de l'année de quelques millimètres de diamètre. Malgré leur aspect ligneux, les parties les plus anciennes sont capables de bourgeonner.

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Echinocereus pulchellus, 2018. Protéger des gastéropodes si possible.

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JCP

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8 avril 2020

Aider les insectes

 

Efficacité notable de pondoirs à insectes pollinisateurs au jardin : une cinquantaine de logements occupés, ponte exécutée (fin mars à début avril pour celle-ci) et obstructions faites à la terre humidifiée.

L'un en bois (trous de Ø 8 à 13).

L'autre en tronçons de bambou réunis dans un boîte de conserves. On peut plus simplement les ligaturer en paquets.

 

Exposition Est sous l'abri d'une avancée de toit. Une protection de la pluie semble indispensable : le même dispositif en plein air dans un arbre n'a donné aucun résultat en deux ans.

Hauteur : 2,5 à 3 mètres.

 

Il s'agit en majorité d'abeilles sauvages et (peut-être) de syrphes. 

 

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28 mars 2020

Cactus 2020-I : premières fleurs

 

Peu spectaculaire mais jamais remarquée aussi tôt en saison en 30 ans de culture, première floraison de cactus de l'année sur Mammilliaria coahuilensis (26 mars).

En rouge : fruit 2019.

L'été sera-t-il chaud ?

Plante : Ø 50 mm. ; fleur : Ø 20 mm.

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JCP

28 janvier 2020

Occitanie : les cartes IGN

 

Une bonne nouvelle pour les randonneurs et pour tous : l’IGN cède enfin et corrige ses cartes !

 

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                            Combien de fois, carte IGN (ou GPS randonnée) en main et soulier sur le terrain, avons-nous pesté contre les noms familiers de nos villages (tels que libellés sur les panneaux routiers) honteusement trahis dans une orthographe que nous qualifiions alors de « parisianisée »* sur la carte même !

* Nous avions même des qualificatifs moins doux.

Incroyable et pourtant bien réelle manifestation cynique de ce parler castrateur d’une capitale donneuse de leçons, où se qualifie sans sourcilier « Annie Dalgo » de « merde Paris ».

À la demande expresse de la région Occitanie (soit dit en passant première de France sur le plan des investissements), le tout-puissant IGN (qui ne fait encore ni la pluie ni le beau temps ici) accepte enfin de corriger ses cartes. NOS cartes désormais. Pour y imprimer simplement et humblement le nom de NOS villages tels qu’ils sont, et non leurs traductions de fantaisie dans une langue qui nous est étrangère.

On se perd en conjectures depuis des décennies quant aux prétentions satisfaites des personnes dirigeant cet organisme : que n’écrivent-elles leur Paris avec un « X ».

 

L’auteur de ce blog, qui n’espérait pas voir de son vivant justice orthographique faite, s’en félicite. Et est heureux de communiquer ce fait historique à tous les randonneurs de France. (Les noms de villages bretons, notamment, souffrent encore du dictat orthographique de Napoléon III).

 

L’article du N°22 du journal de la région Occitanie, avec sa traduction en occitan :

(En présence de Carole Delga).

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JCP 28 01 2020

28 octobre 2019

Toulouse 2019

Jardin des Plantes (Août 2019)

Suite aux travaux de renforcement des berges de la pièce d'eau, qui n'avait pas encore retrouvé son niveau habituel, les pneumatophores du grand cyprès chauve (Taxodium distichum) sont plus visibles que jamais.

Chauve ? - comme par exemple un autre conifère, le mélèze, ce cyprès est à feuillage caduc.

 

Pneumatophores:

Les cyprès chauves vivant dans les marais se distinguent par la croissance de racines aériennes particulières. Ces organes lignifiés, qui peuvent atteindre 1,7 m de haut, émergent du sol ou de l'eau tout autour du tronc. Leur fonction semble être double. D'une part, ils permettent l'assimilation de l'oxygène par le système racinaire immergé qui risquerait l'étouffement ; d'autre part ils offrent une meilleure stabilisation et un meilleur ancrage de l'arbre dans un sol parfois impénétrable - on pourrait faire basculer l'arbre tout entier en tirant sur sa cîme par l'intermédiaire d'une corde dans certains marais au sol rocheux (Louisiane) , sur lequel les racines sont simplement posées.

Un cyprès chauve planté en sol non marécageux ne produit pas de pneumatophores.

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JCP

20 octobre 2019

LÉGUME & SCIENCE

 

POTAGISME*

 

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Récemment obtenu et présenté en première mondiale, un cultivar légumier innovant :

LA COURGE "SQUARE SHAPE BUTTERNUT**"

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 * Potagisme : Pathologie rarement mortelle ayant pour objet l'obsession légumielle. Peut dans ses moments de lucidité porter le malade à de vastes élans créatifs.

** "Butternut de forme carrée" pour les non-anglophones

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PREMIÈRE PARTIE : CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES

               Bien que nécessitant savoir et moyens considérables, la recherche agronomique permet la patiente élaboration de produits potagers innovants.

Telle cette courge Butternut, aboutissement de longues recherches et dont les fruits à méplats, proches de la section carrée, offrent au producteur l'avantage d'un gain de place sans mesure du point de vue de la gestion des stocks.

- Et du bénéfice qui en résulte.

En outre, selon les laboratoires du goût "Goûte Atout", la Square Shape Butternut offrirait des sensations gustatives inégalées.

 

La seconde partie de cet article s'adresse à celles et ceux qui veulent en savoir plus sur la chair remarquable de cette nouvelle cucurbitacée, soumise à une série de tests en laboratoire.

 

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 Documents photographiques commentés

 

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En compagnie de courges traditionnelles

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L'estampille garantissant l'authenticité du cultivar, auto-tatouage dermique que le végétal opère de lui-même, et résultant de complexes manipulations génétiques.

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Détail du tatouage encodé  (24 bits) "Square Shape Butternut"

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Section carrée = gain de place

Section carrée = fini les courges qui roulent

(Existe aussi sur fond vert)

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Le lot de 6 graines de "Square Shape Butternut" conditionnées sous vide et richement emballées :

75 dollars seulement (facilités de paiement et tarifs dégressifs irrecevables)

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SECONDE PARTIE : TESTS EN LABORATOIRE

 

                         Les deux cucurbitacées ont été soumises à une série de tests comparatifs en laboratoire afin de mesurer leurs différences les plus subtiles, déjà perçues à la dégustation de leur chair.

À l'injection d'un signal carré de référence et de faible tension, il a été constaté à l'oscilloscope :

- La Butternut "ronde" présente un signal de sortie dégradé en sinusoïdal, et considérablement affaibli. On peut conclure pour celle-ci à une chair énergivore ne laissant passer en bouche qu'une saveur réduite.

- La Butternut "carrée" présente à l'opposé un signal de sortie parfaitement carré (temps de montée inférieur à la microseconde !), et dont la tension relevée crête à crête dénote un affaiblissement du signal tout à fait négligeable. La saveur de cette courge atteindra les papilles dans sa quasi-intégralité.

Eu égard à ce qui précède, on ne peut que conclure à l'écrasante supériorité de la "Square Shape Butternut", comme le laissaient augurer les tests gustatifs réalisés sous contrôle d'huissier par les prestigieux laboratoires du goût "Goûte Atout".

 

Butternut "ronde" en cours de test (réglage vertical/oscilloscope : range X100)

 

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Signal de sortie considérablement affaibli et sinusoïdal (75 millivolts/1.850 Hertz)

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Détail de la connexion frontale

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Détail de la connexion caudale (sonde oscilloscopique standard)

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Détail des réglages d'entrée du train d'ondes électriques appliqué

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La tension injectée est de 6,3 Volts (mesurée crête à crête)

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La Butternut "carrée" au test (réglage oscilloscope range = 1).

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Signal de sortie élevé et de forme carrée parfaite (4.845 millivolts/400 Hertz).

Noter le remarquable front de montée comme de descente du signal, inférieur dans las deux cas à la microseconde comme il a été dit.

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Laboratoires d'évaluation végétale ScrutaVert

 

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PROCHAIN ARTICLE :

LA TOMATE COEUR DE BOEUF À L'ACCÉLÉRATEUR DE PARTICULES

En relation avec L'INRA, rendez-vous est pris au CERN à Genève dès Avril 2020

Ci-dessous : avant-projet du test envisagé

 

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Le coeur du système (image gracieusement fournie par le CERN)

 

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JCP, 10 / 2019

 

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