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Le Soulier Voyageur

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24 février 2010

Sarrant-Maubec-Sarrant

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Randonnée et tourisme, le 23 fév. 2010:

Sarrant-Maubec-Sarrant (Gers) env. 13 km.
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Les Forcenés de Maubec

 

Nous conterons ici la triste et pitoyable aventure de trois misérables sans foi-ni-loi qui, dans l’irrespect dont ils faisaient leur nourriture quotidienne, trouvèrent là, en la bonne cité de Maubec, la fin de leur ignoble cheminement consacré au Mal :

Le premier de ces immondes rustres, constatant le départ à la chasse au ragondin blanc de sa Seigneurie le Baron de Maubec, et soudoyant ses gens de maison, put incontinent s’introduire auprès de Madame la Baronne, et tint à cette dernière de forts déshonorants propos ayant trait aux intimités de sa personne, et à l’usage qu’il souhaitait en faire sur le champ. Cette dernière, noble femme de religion dont la vertu monastique faisait l’admiration de toute la région - et la réputation du Baron jusqu’à ce triste jour - ne put que céder (hélas) devant la force et la volonté de son agresseur, avant d’appeler enfin ses gens qui le firent prisonnier sur le champ, sans difficulté aucune, las et essoufflé de l’acte ignoble accompli, les chausses encore retroussées.

Le second, une espèce d’escogriffe, le verbe haut et le rire moqueur, pourtant sous des cheveux plus blancs que vieillard, laissait libre cours à de sonores dérangements intestinaux sous les hautes voûtes de la cathédrale de Maubec, tout en se réjouissant de la multiplication de son forfait par l’écho du saint lieu !

L’irrespectueux fut ceinturé et enfermé en lieu sûr par les gens d’église qui, justement fort nombreux ce jour là, se préparaient à répéter le cantique de la vierge Marie, recueillis tout au fond de la chapelle dédiée à la très immaculée. Malgré son âge avancé, le forcené parvint à assommer pas moins de quatre moines, pourtant gras, et à arracher l’oreille d’un cinquième de ses propres dents, avant d’être ramené à la raison et vivement bastonné.

Quant au troisième, sans doute l’un des plus malfaisants de cette horde sauvage sans chef aucun, il fut pris à sonner les cloches sans autre motif que celui de son bon plaisir, dans un diabolique mélange de tocsin, d’appel aux vêpres et de sonnerie aux morts, désorientant la gent paysanne dans ses travaux, qui laissait étables et labours pour accourir inutilement au saint lieu, sous l’iconoclaste appel.

Celui-ci, le souffle déjà court de la volée de cloches, fut pourtant difficilement capturé, maîtrisant ruade et coup de poing comme personne au château : on déplora de nombreuses ecchymoses, et quelques fractures de mâchoires, parmi la garde de sa Seigneurie.

Le Baron, qui était un homme fier et jaloux, pétri d’orgueil et d’un naturel coléreux, rentrait de la chasse bredouille : le ragondin blanc, succulent mammifère à la chair douce et parfumée, et dont le pelage de neige manquait parfois au fourreur même de la Reine, outre qu’il se raréfiait, devenait prudent et se montrait peu. Lorsque le Baron, déjà fâché de ne pouvoir offrir séance tenante le blanc manteau des reines à sa Dame, apprit le triple forfait perpétré par les étrangers qui avaient osé, son visage, passablement carminé, prit la couleur des charcuteries sanguines.

Ce dernier fit mander le bourreau séance tenante, la gravité et la multiplicité de ces forfaits - jamais perpétrés sur ces terres - exigeaient les supplices nouveaux, et l’on délibéra longuement, s’attardant notamment sur la résistance de l’ossement.

Dans l’attente du supplice, les prisonniers furent exposés en place de grève, solidement encarcanés, et livrés déjà à la vindicte populaire.

Il nous est hélas impossible de décrire et de montrer quels furent les supplices endurés par les malheureux tant ils furent sauvages et cruels, de telles images pouvant heurter durablement les sensibilités : seules ces quelques images, pourtant dures, nous paraissent acceptables pour la majorité :

 

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JCP 24 02 2010

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Cologne

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Les eaux de Cologne

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Cologne

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Sarrant

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Maubec

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Affluence touristique sur la grand place de Maubec

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Quelques uns des nombreux circuits de randonnée proposés par l'Office du Tourisme de Maubec

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Image: Michel

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Image: Michel

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La château de Sédail

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Abbaye de Ste. Marie du Désert

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JCP

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23 février 2010

Hospice de France

Le tout nouveau site de l'Hospice de France, près de Luchon (31):

http://www.hospicedefrance.com/

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JCP

18 février 2010

La passerelle de Gagnac sur Garonne

Au delà du rêve !

L'attente a dépassé les espérances les plus folles: l'ancienne passerelle de transbordement des graviers de Garonne, désormais inutile, privée de ses rails et de ses wagonnets, a été réhabilitée à l'usage des randonneurs et des promeneurs: une idée remarquable, d'autant qu'elle habitait, en rêve, et depuis bientôt deux décennies, l'auteur de ces lignes...

De longues randonnées (balades) seront enfin possibles parmi les deux rives et les anciennes gravières, désormais largement naturalisées.

On regrettera cependant un aménagement d'une large zone à la mode citadine, géré par "Le Grand Toulouse" - aménagement hélas destructeur - sur une zone fréquentée il y a peu encore par de nombreux oiseaux aquatiques et rapaces, qui seront désormais privés de ce qui était un remarquable territoire de nidification, entre Garonne et Aussonnelle...

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.... Plus d'arbres, plus de fleurs, plus d'arbustes et plus d'oiseaux, un sentier très propre pour citadins en VTT rutilant, qui pourront déployer leurs chers bambins en tenue de luxe sans la salir ... un nouveau recul significatif de la nature dans notre région...

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Le glouton mangeur de promeneurs, opérationnel sous peu.

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Largeur de la Garonne en ce lieu: environ 200 mètres.

Jadis, sur ce tablier, des wagonnets sur rails assuraient le transbordement du gravier en provenance des différentes gravières des "Sablières Réunies" (MGM):

http://www.mgm-sablieresreunies.fr/

Article consacré à la passerelle par Pascal, sur "Mon Seilh":

http://monseilh.blogspot.com/2007/03/passerelle-de-gagnac.html

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JCP

2 janvier 2010

2010

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1 janvier 2010

BLOGS AMIS

 Liste "Excel" des Blogs amis "ACCM & ASSOCIÉS":

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1 janvier 2010

Articles à venir :

                                            Clic sur l'image pour H.D.                                              

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20 décembre 2009

SDF

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SDF

 

 Mon père prononçait haut et fort des mots comme : « solidarité », « répartir le travail et les richesses », « vaincre le capitalisme », « dictature du patronat », « religions assassines », et se défiait même de l’amour, qu’il qualifiait de « dangereuse escroquerie » ; il faut dire que cela m’amusait beaucoup de le voir ainsi gesticuler et vociférer sur des mots qui étaient alors vides de sens pour moi.

Ainsi, nous avions fini par nous fâcher, juste avant sa mort, car il déclarait tout haut que je ne devrais pas épouser ma Sabrina à moi, ma joie de vivre, mon amour, mon bonheur, ma force...

Alors, stimulé par ce que je pris pour l’Amour, dans cet irrésistible élan de vigueur qui repousse les montagnes, je voulus parer ma reine des plus beaux atours, travaillant comme quatre, sans relâche, le jour, la nuit, ignorant que je plongeais par là d’autres travailleurs dans la misère.

Et sous le soleil qui ne brillait que pour moi s’étalait, durement acquis, tout le luxe qui faisait la beauté de ma Sabrina: vêtement, bijou, auto, tentures et soieries, rien n’était trop beau pour celle qui faisait, aux yeux de tous, ma joie et ma fierté.

Pourtant, un triste jour d’octobre, elle me quitta pour toujours, et mon employeur fut désolé de me remplacer par un plus productif que moi - je fus stupéfait qu’il en pût exister...

Et me voici, grelottant sous la neige dans ce vieux manteau que m’a donné la pharmacienne, qui me reconnaît encore, adossé au froid béton du parking, un pot de yaourt vide à la main, où tintent quatre pauvres pièces de monnaie. Je n’ai plus pour amis que ceux qui veulent de moi, quand ils ne me rossent pas pour me prendre mes vêtements...

Et, tout au long de mes interminables nuits de songeries, ravagé du manque d’hygiène, du froid et de la faim, je ne me dis plus désormais que le France est un beau pays – et je finis par croire que mon père avait raison !

JCP

 

"Je veux, si je suis élu président de la république, que d'ici à deux ans, plus personne ne soit obligé de dormir sur le trottoir et d'y mourir de froid. Parce que le droit à l'hébergement, je vais vous le dire, c'est une obligation humaine. Mes chers amis, comprenez-le bien : si on n'est plus choqués quand quelqu'un n'a pas de toit lorsqu'il fait froid et qu'il est obligé de dormir dehors, c'est tout l'équilibre de la société où vous voulez que vos enfants vivent en paix qui s'en trouvera remis en cause."

 

Qui vous savez, le 18 12 06


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17 décembre 2009

L'Hospice de France, près de Luchon (Hte Garonne)

L'Hospice de France enfin rendu à sa vocation d'accueil hôtelier

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Publié le 10/07/2009 04:44 | LaDepeche.fr

Bagnères-de-Luchon: Un couple à la tête de l'Hospice de France

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Yohan Faussurier et Ingrid Diaz s'engagent à faire vivre l'auberge de l'Hospice de France pour les quinze prochaines années. Photo DDM.

Ingrid Diaz et Yohan Faussurier présideront pour les quinze prochaines années aux destinées de l'auberge de l'Hospice de France, à compter du 15 avril 2010. Ils ont été choisis par le conseil municipal, à la suite de la procédure de délégation de marché public.

« Depuis que l'on a appris la nouvelle, je n'arrête pas de compter, de réfléchir et de m'angoisser », lâche doucement Ingrid. Yohan, lui, est ravi et serein « mais on sait tous les deux que le pari est bien loin d'être gagné », dit-il cependant.

Le jeune couple est arrivé dans les Pyrénées il y a dix ans. Séduits, ils n'en partiront plus. « Le lieu, nous l'avions repéré il y a huit ans déjà. Le bâtiment était encore en ruine. Quand on a su que les travaux étaient sur le point de se terminer, on a contacté la mairie et on a fait acte de candidature », raconte la femme.

« Le restaurant va être prioritaire. »

Aujourd'hui, les deux jeunes gens sont employés aux Villages club du soleil, à Superbagnères. Lui est accompagnateur en montagne, spécialisé en plantes sauvages comestibles. Ingrid occupe la fonction d'économe après avoir été animatrice, gestionnaire de centre de loisirs et avoir suivi une formation hôtelière de niveau BTS.

Le projet, ils l'ont déjà en tête. « Le restaurant va être prioritaire », informe Ingrid. « Nous proposerons une cuisine simple, authentique, basée sur des produits de qualité, un plat du jour ou encore des grillades. Le soir, ce sera un menu unique, sur réservation, avec des animations, des soirées contes, des balades nocturnes… »

L'Hospice sera ouvert à l'année, l'hiver, pendant les vacances et le week-end. « Les gens monteront par l'ancienne route en raquette. Nous allons démarcher les agences de voyages, mettre en place un site internet, relancer le tourisme équestre, créer des événements qui feront monter les gens jusque chez nous », s'enthousiasme Yohan. Côté hôtel, une partie des chambres sera transformée en dortoir. Le couple conservera une suite familiale et quatre chambres d'hôte. « Mais attention, les dortoirs seront cosy, il y aura beaucoup de confort. Nous exploiterons le bâtiment comme un gîte, un refuge, mais pas comme un hôtel », précise Ingrid. Le couple prendra possession des lieux le 1er octobre.

 

Publié le 10/07/2009 04:44 | LaDepeche.fr

Sites:

http://www.luchon.com/accueil.aspx

Images

Port de Venasque

14 novembre 2009

Le vaste delta de l'Aussonnelle

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Le Delta de l'Aussonnelle (Hte Garonne, nord de Toulouse):

Depuis Beauzelle: 12,2 km.

Depuis les Tricheries: 8,6 km.

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Pas de carte

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La Garonne en aval du pont de Gagnac

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Rochemontes

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L'Aussonnelle (à gauche) se jette dans la Garonne

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Le très considérable Delta de l'Aussonnelle, qui se jette dans la Garonne (photo printemps 2006)

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L'Aussonnelle

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Salix

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27 octobre 2009

La Voie des Marais revisitée

La Voie des Marais, aimable randonnée se déroulant normalement sur le sentier facile des ramiers, entre Beauzelle et Blagnac (Hte Garonne), env. 12 km.

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Plus tumultueuses que les eaux du rio Grande...

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Plus redoutables que les marais d'Amazonie...

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Des plantes carnivores omniprésentes...

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Des insectes tueurs...

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Aux Quinze Sols

 

Une paisible randonnée aux Quinze Sols qui, sans le sang-froid légendaire de chacun des participants - tous membres de l’ACCM - aurait pu tourner au cauchemar. Rassurons les familles : on ne déplora ni perte ni blessés.

 

  Nous avons connu la fuite éperdue dans les forêts humides aux crocodiles mangeurs d'hommes, passé les flots tempétueux habités du rongetibia, sur des ponts sans âge dévorés des mousses. Et, survivants des épais torrents d’insectes géants à l’œil de flamme, dont la carapace de bronze sonne du tocsin de leurs victimes, nous avons vu l’indicible : ces êtres de terreur, dont la pince se riait des barrières d’acier, ouvraient les rares automobiles comme simple conserve, dévorant leur contenu dans des flots de sang, sous l’ignoble cliquetis de leurs noires mandibules.

Repoussés dans les eaux que l’armée de ces monstres, par chance, semblait craindre, c’est dans la boue immonde aux émanations pestilentielles des marais putréfiés, nos jambes sanguinolentes hérissées de la terrible sangsue verte, que s’est produit l’impensable : l’attaque aérienne des drones !

Ces redoutables engins supersoniques, aux mains de pilotes iconoclastes nous précipitaient sans cesse au sol de leurs piqués sans fin, dans le rugissement infernal des moteurs. Nous ne pûmes trouver le salut que sous les hautes frondaisons de l’île Sauvage, que des restes de passerelle nous permirent d’atteindre, chargés de la boue impure des sillons !

Mais sous le couvert des arbres géants, enfin délaissés par la chasse aérienne qui renonçait, c’est à notre insu que les plus terrifiantes des lianes carnivores guettaient notre venue, silencieuses, nous laissant nous enfoncer au plus profond du noir labyrinthe des forêts de l’île.

L’île, pourtant méconnue des cartes de renom, semblait immensément grande ; de longues et exténuantes heures de marche, dans un entrelacs de plantes urticantes inconnues, ne montraient aucune trace de civilisation. Aucune bête, aucun oiseau ne semblait vivre ici. Et c’est les bras et le visage couverts de purulentes plaques violacées que, soudain, nous débouchâmes dans une curieuse clairière au sol nu, et soufflâmes un peu. L’aiguille de la boussole –étanche et antichoc - tirée du pantalon en loques d’un des membres encore valides de l’expédition, tournait sur elle-même dans une danse folle, pis que ventilateur, sous nos yeux rougis et effarés.

Nous nous adressâmes des regards affligés de lassitude et c’est alors que, d’un commun accord et voyant l’heure tardive, nous décidâmes de rentrer, éclaboussés et heureux !

 

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Note de l’auteur :

Le récit de cette banale randonnée, écrit à la demande expresse de Jeannot, lui est dédié – ainsi qu’à tous les aventuriers de l’impossible, ces hommes d’exception qui ont fait, et qui font toujours, la légendaire renommée de l’ACCM.

 

Autre note de l’auteur :

Une suite à cet incroyable récit, portant le titre original de « L’Île Mystérieuse », et mettant en scène les redoutables lianes carnivores évoquées plus haut est à l’étude...

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