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Le Soulier Voyageur
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8 janvier 2019

Toulouse autrefois (1/2)

Quelques images anciennes de Toulouse (1/2)

 

La plupart des lieux sont indiqués sur les cartes postales

 

 

Un bateau-lavoir

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 L'ancien pont St Pierre, les blanchisseries, le pont Neuf et le clocher de la Dalbade effondré en 1926

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 Construction du parking actuel

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 Cour du Capitole

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Toulouse

 

 

 

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Le bras de la Garonnette, aujourd'hui asséché (1952) et devenu rue de la Garonnette

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 Le clocher de la Dalbade avant sa chute (avril 1926), et le pont sur la Garonnette

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Pour une balade plus actuelle sur le pavé toulousain,

1 clic/image :

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Jyssépé

 

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9 janvier 2019

Toulouse autrefois (2/2)

 

Un dimanche aux Ponts Jumeaux

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La Prairie des filtres et le pont St Michel

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Ne subsiste aujourd'hui qu'un petit bassin et un parc enfants réduit

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Hasardeux pont St Pierre à deux piliers... 5 aujourd'hui.

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Plusieurs images du quai et port de la Daurade

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Une profession : les "Pêcheurs de sable".

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"Pêcheurs" de galets de Garonne

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Entrée du canal de Brienne, toujours en activité

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Bains et laveries

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Port de la Daurade

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Ancien bras de la Garonnette (visible sur image ci-dessus), aujourd'hui rue de la Garonnette.

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Illustration 2 Le pont de Tounis et les lavandières, musée du Vieux-Toulouse, cliché J

Jyssépé

11 juin 2018

Cactus 2018-2

Sulcorebutia arenacea 

Bolivie, Cochabamba

http://www.cactus-art.biz/schede/SULCOREBUTIA/Sulcorebutia_arenacea/Sulcorebutia_arenacea/Sulcorebutia_arenacea.htm

Petite taille (Ø 6 cm. maxi), croissance assez lente. Fleurit jeune. Très florifère.

Culture assez difficile : beaucoup de sable grossier (>50%), collet dégagé, pot profond (pivot-carotte), arrosage prudent. Protéger des pluies excessives. Entourer le collet de sable très grossier.

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Lobivia densispina (sauf erreur...).

Nord de l'Argentine.

https://www.cactuspro.com/articles/le-genre-lobivia#groupe_de_lobivia_hertrichiana_et_backebergii

Taille moyenne. Fleurit jeune.

Culture assez facile : 30% de sable grossier, laisser sécher avant nouvel arrosage.

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Rebutia minuscula

https://www.cactus-encyclo.com/classification/rebutia/

Bolivie, Argentine

Cespiteux (beaucoup de rejets facilement bouturables), petite taille (quelques centimètres), croissance rapide.

Culture très facile, bonne tolérance à l'excès d'eau. 30% de sable grossier. Très florifère, fleurit jeune.

 

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Rebutia muscula

https://www.cactus-encyclo.com/classification/rebutia/

Bolivie, Argentine

Cespiteux (beaucoup de rejets facilement bouturables), croissance rapide. Faible taille (plus grand que minuscula). Croissance assez rapide.

Culture assez facile (moins que minuscula), attention à l'excès d'eau. 30% de sable grossier. Protéger des pluies excessives. Très florifère.

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JCP 11 06 18

11 septembre 2019

Toulouse 2019

Au N° 5 de la rue du Pont de Tounis.

                      Peinture murale à l'entrée du Centre Occitan des Musiques et Danses Traditionnelles (COMDT) et de l'école occitane "La Calandreta" - la petite alouette pour les non occitanophones. (Pour les Toulousains : près du pont de Tounis, rive droite de "feu La Garonnette", dont ne subsiste qu'un mince filet d'eau canalisé).

 

"La Symphonie des Songes" par Miss Van. Fresque murale de grande dimension (le vélo donne l'échelle).

 

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SITE MISS VAN :

 https://street-art-avenue.com/biographie-de-miss-van

 

JCP

1 septembre 2019

Énigme végétale

Vu sur un frêne en bord de Garonne au nord de Toulouse ; les images parlent d'elles-mêmes.

La connaissance insuffisante des humeurs végétales par l'auteur de ce blog n'a pu venir à bout de cette énigme.

On peut bien sûr y aller de toute hypothèse... intervention humaine, intempérie de toute sorte, maladie du chancre végétal (qui concernerait plutôt le feuillage du chêne)... mutation génétique de type tchernobylien, chêne de voyage avec poignée de transport, et même en dernier ressort pour certains : intervention de la Volonté Céleste...

Les propositions, même farfelues, sont bienvenues !

Il va de soi qu'il ne s'agit pas d'un Photoshop-canular : l'auteur de ce blog peut aisément faire visiter l'arbre à quiconque (non sans s'être assuré que ses intentions sont plus pures envers les arbres que certain chef d'état brésilien !). Compter env. 4 Km. de marche A&R.

Images : 23 Mai 2019

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S'agissant d'images smartphoniques, le piqué comme la colorimétrie sont ce qu'ils sont (en sus de la compression à 680 pixels de large).

 

JCP

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17 juin 2019

Le Stade Toulousain à nouveau au "top" : dimanche 16 juin 2019 place du Capitole

                Peu familiers des stades et des grandes manifestations de masse, nous étions pourtant présents pour l'évènement, dont voici quelques images (de basse qualité car "smart-fauniques", on ne distingue pas vraiment les joueurs dans la bouillie de pixels).

A l'issue de 7 années de difficultés, le Stade Toulousain nous a donc fait le plaisir de renouer avec le succès : champions de France 2019 pour la vingtième fois dans l'histoire du rugby de notre pays.

Les voici donc, "tombés de l'avion", de retour de la capitale pour le Capitole, en cette très belle après-midi de juin.

 

Jyssépé

 

 

(Laissons le soleil frapper cette robuste jeunesse, nous on danse pas le Crève-tympan...)

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Le bouclier de Brennus retrouve enfin Toulouse et le Capitole (non mais sans blague...).

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Posté par JCP

18 juillet 2020

PRODIGIEUX CACTUS 1/2 : Echinopsis subdenudata : increvable ?

Cette péripétie végétale, qui s'étire sur plus d'un an, méritait d'être contée.

La protagoniste est une bouture d'Echinopsis subdenudata exécutée en catastrophe, la plante-mère (âgée de plus de 30 ans) ayant chuté et la plupart de ses pousses s'étant dispersées sous le choc. Ici, deux pousses demeurées accolées ont subi un bouturage après tranchage et séchage des tissus déchirés (2 à 3 jours à l'ombre).

La plante a commencé à se flétrir, a fleuri, puis a rougi entièrement, ce qui signifie que la chlorophylle a disparu et que la plante est quasiment condamnée.

Un an après, la plante reverdit, se regonfle et, ayant enfin produit des racines (les bâtonnets-béquilles ont été retirés), resplendit de santé...

Dans leur milieu naturel, les cactus privés d'eau (ici privé de racines ce qui est pire) se flétrissent et peuvent attendre la pluie pendant des années.

 

Historique en images

 

La plante-mère en 2018

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Juillet 2020 : la "même" plante-mère après dispersion de la plupart de ses éléments. Noter le nombre et la vigueur des nouvelles pousses.

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Juin 2019 : mise en place de la bouture, soutenue par deux bâtonnets. (On ne doit pas enterrer une bouture de cactus, mais la mettre simplement en contact avec le substrat, d'où le soutien).

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Juillet 2019 : la plante n'a pas encore raciné, le flétrissement salvateur débute.

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Août 2019 La bouture non racinée et flétrie fleurit malgré tout. (Il aurait fallu supprimer les boutons floraux).

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Août 2019 : apparition de traces rouges, la chlorophylle commence à se retirer.

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19 Août 2019 : le flétrissement se poursuit.

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Mai 2020 : la plante, entièrement rouge, est désséchée. Les boutons floraux qui, malgré tout, apparaissaient, ont été, cette fois, supprimés pour éviter d'accroître l'affaiblissement.

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5 Juillet 2020 : bonne à jeter ?

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18 Juillet 2020 : soudain (en 2 semaines) la plante, enfin racinée, se "regonfle" et renaît ! Et il n'est pas exclu qu'elle fleurisse dans une à deux semaines - et même plusieurs fois avant l'hivernage.

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Les traces rouges disparaissent, la chlorophylle est de retour. On peut récompenser la plante par une belle ration d'engrais liquide !

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Images complémentaires

 

La plante encore entière en fleurs qui, cette année-là (2018) a fleuri 12 fois. Cette floraison est parmi les dernières de l'année.

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Les autres boutures qui, elles, ont émis des racines dès leur mise en terre et ont prospéré.

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CONCLUSION : L'Echinopsis subdenudata est le cactus par excellence à confier à toute personne, même peu attentionnée, débutant cette fascinante culture. Non seulement facile, ce cactus est le plus florifère de tous (jusqu'à 12 fois/an on l'a dit), produit des rejets et bouture, comme on le voit, toujours avec succès.

Remarque personnelle : ayant eu une bonne vingtaine de ces cactus en 32 ans de culture, il ne m'a pas été donné d'en voir mourir un seul. Ceci malgré les erreurs de culture de mes débuts (excès d'arrosage et la pourriture qui suit chez la plupart des autres cactus).

 

PRODIGIEUX CACTUS 2/2 : Sauvetage par bouturage

(Clic /)

JCP

9 novembre 2020

La Forêt magique

 

 

"C'est un trou de verdure où chante une rivière,
Accrochant follement aux herbes des haillons
D'argent ; où le soleil, de la montagne fière,
Luit : c'est un petit val qui mousse de rayons."

Arthur Rimbaud

 

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Ici, rien de spectaculaire.

Pas d’ascension périlleuse vers le point de vue vertigineux, pas d’évènement tellurique, pas de curiosité prodigieuse, pas d’impression renversante à briller en société par un récit épique.

Simplement le spectacle d’une nature libre et apaisée, où l’homme n’a pas encore laissé son empreinte, et qu’un œil expéditif verrait banale jusqu’à la taire.

Ici, l’ombre maîtresse veille à ses mousses, et au bien-être humide du ver qui ronge le bois mort.

Ici, la lumière rare qui perce le feuillage est bue d’un trait par les jeunes pousses avides de  hauteur, qui prient le lierre, leur dieu fossoyeur, de leur accorder l’accès suprême au ciel, et au soleil éternel. Mais la quête, verticale, longue et lente, est aussi exigeante, et toutes ne la mèneront pas à terme. Les dieux exaucent peu.

Ici, lorsque l’oreille s’accorde au silence, quand la narine s’attarde aux senteurs fraîches de la feuille et de l’humus, la main, qui tour à tour caresse l’écorce et repousse la branche, ouvre l’œil à des beautés sachant taire le tumulte du temps, et n’emplissant que d’elles un mental apaisé - sous le murmure du fleuve aux eaux toujours nouvelles.

 

 

JCP 11/2020

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Peupliers, acacias, noisetiers.

 

 

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 Acacias

 

 

 

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 Clématite sauvage

 

 

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 Noyers communs

 

 

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 Gageons que ce platane vit ici plus heureux qu'il ne le serait sur les Champs Élysées à se faire tondre au carré une fois l'an...

 

 

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 Échappé des quais toulousains, un fleuve coule là.

 

 

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 Ces jeunes pousses de noyer commun se hâtent de boire un rayon de soleil égaré.

 

 

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 Son écorce mince et dure se renouvelant à la manière de l'eucalyptus, le platane est peu sensible au lierre qui, dans l'absence de prise durable, finit par rejoindre le sol.

 

 

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 Fossoyeur et pourvoyeur de compost, redouté des grands et apprécié des petits, le lierre prospère en tout lieu.

 

 

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Probablement séculaire, un orme ayant survécu à la graphiose

 

 

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Pointillisme flou (rideau de lianes)

 

 

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Ici pas de sentier autre que les coulées des bêtes (chevreuil, sanglier)

 

 

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Peupliers trembles, ou grisards

 

 

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Sujet exceptionnel incadrable en entier (2 images assemblées ici), un noyer noir, ou noyer d'Amérique (Hr. probable 30 m. - peut en atteindre 40). Les noix - comestibles mais assez amères - rappellent un peu la balle de tennis par la taille et la couleur. Plus grosse et plus résistante que celle du noyer commun, la coque nécessite un gros marteau pour laisser voir son fruit.

 

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JCP

2 décembre 2018

Toulouse 2018 (2)

Créations de James Colomina

 

Paisiblement assis au dégueuloir du pont Neuf, "L'enfant au bonnet d'âne" veille sur les eaux de la Garonne. Volée puis retrouvée aux mains de marginaux, la statue a pu être replacée.

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Place Jeanne d'Arc : durant la rénovation de la statue de Jeanne d'Arc (réinstallation prévue courant 2019), "L'homme à la tête de pomme" de James Colomina.

Cette oeuvre figure un forçat de la société de consommation : rien dans la tête sinon le fruit du dictat médiatique consumériste figuré par la pomme (la poire était peut-être possible).

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Deux autres oeuvres de James Colomina sont visibles avenue de la Gare et sur l'ancien site AZF, d'autres sont exposées à Paris.

 

Interview de l'artiste montrant le mode d'installation de l'Enfant au bonnet d'âne :

https://www.youtube.com/watch?v=XSVgnexz4Ww

 

 

Ci-dessous, images extraites de l'interview montrant une oeuvre en cours qui, gageons-le, n'aura l'agrément ni de Coca-Cola ni de Donald TRUMP :

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 Le site de James Colomina :

https://www.james-colomina.com/james-colomina

 

 

Jyssépé

2 août 2015

Garonne : la renoncule flottante

Un peu de botanique

Bord de Garonne en aval de Seilh (Hte Garonne)


Renonculus penicilliatus est une herbacée vivace d’eaux courantes de la famille des Ranunculaceae.
Tige très développée (de 1 à 6 mètres).
Feuillage : feuilles immergées, alternes, divisées en longues et fines lanières de plus de 8 cm de long et portées par des tiges agitées par le courant fluvial.

 

Taches blanches ci-dessous : pas très spectaculaire...

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Floraison : La renoncule flottante fleurit abondamment les cours d’eau dès la fin du printemps, de mai à juillet.
Les fleurs solitaires, Ø env. 2 cm, à l'extrémité de longs pédoncules, portent 5 pétales, blancs tachés de jaune à la base qui sont 2 à 3 fois plus longs que les 5 sépales.

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Ni taches de pollen ni appareil photo baveur ni ombre jaune : la base des pétales est bien colorée du même jaune que les étamines (ce qui peut surprendre)

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Depuis la passerelle

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JCP

27 novembre 2020

Promenade règlementaire de proximité spéciale confinement

Les images apparaissent dans l'ordre de la promenade, où il est fortement question d'une spécialité régionale : les avions.

 

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Le parc des expositions en cours d'achèvement

https://www.meetings-toulouse.fr/meett-0

 

 

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Musée de l'aviation et Ailes anciennes

http://www.musee-aeroscopia.fr/

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Atelier A380, désormais à l'arrêt.

 

 

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Allée bordée de jeunes séquoïas (auxquels le climat toulousain semble assez peu convenir)

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Comment identifier un séquoïa : outre le port typique, la conicité du tronc et le feuillage, un coup de poing dans le tronc renseigne immédiatement : l'écorce est souple. Les étudiants américains, dit-on, se frappent le crâne contre leur tronc sur les campus en cas d'insatisfaction personnelle.

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 Le feuillage est lègèrement piquant dans la main.

 

 

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Attention : cette usine ne produit pas le condiment dont elle se réclame.

 

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Le petit bois de Pinot, jalousement conservé (quelques modestes hectares coïncées entre les ateliers Airbus et le musée). Ici, l'accès au musée, fermé pour les raisons que l'on sait.

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Des ateliers de montage.

 

 

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FIN

JCP

18 juin 2021

Le Mammilliaire matudae

 

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                                    Longtemps demeuré énigmatique à mes yeux, ce cactus acquis en 2016 vient de me livrer son secret, qui en était un pour moi seul.

M'étant obstiné depuis plusieurs saisons à contrer sa tendance à une inclinaison capable de renverser le pot à l'aide d'un laborieux tuteurage, voici que j'apprends qu'il appartient à une espèce rampante - et donc rebelle à l'érection.

Et qu'il ne sert à rien de vouloir à tout prix en faire un Cereus (cierge).

À titre indicatif, ce cactus est de culture facile, sa croissance est rapide, et il accepte de faibles gelées (-4°C) en terrain bien drainé.

Achat : si le nom exact n'est pas spécifié et s'il est jeune, il est quasi-impossible de le différencier visuellement des Mammilliaires demeurant sphériques.

 

1 - Obstination

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2 - Résolution

Attention : la forme hautement suggestive de cette plante impose une culture discrète : on relate des profanations de jardineries, et des autodafés massifs de mamiliaria matudae perpétrés par des membres du mouvement néoféministe-intégriste qui sévit actuellement dans notre pays.

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3 - Chez d'autres cultivateurs (instruits de longue date, eux)

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Et du rarement vu (l'image parle d'elle-même)

On peut estimer l'âge du sujet au nombre de renflements séparés par un étranglement.

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JCP

25 juillet 2021

CACTUS : REMPOTAGE (1)

 

                       Outre sa nécessité, le rempotage* des cactus présente quelques risques pour les sujets développés, et donc volumineux et lourds. La protection par gants de jardin, même épais, est dérisoire face aux aiguillons rigides (on manipule les gros sujets tels que les cierges enveloppés dans un nombre important de feuilles de papier-journal, et non dans des chiffons qui arracheraient les aiguillons en les retirant). Pour les sujets les plus importants, il est souvent nécessaire d'opérer à deux.

* Rempoter chaque année les petits sujets (boutures par exemple), et tous les trois ans les sujets adultes.

Concernant les sujets de taille moyenne, une astuce simple, décrite ici, consiste en l'emploi de deux baguettes et deux bracelets élastiques. Il est ainsi possible d'opérer seul - en toute sécurité et même sans gants.

 

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REMPOTER SANS RISQUES UN SUJET DE TAILLE MOYENNE

(HORMIS LES CIERGES)

 

 

Un sujet de 14 cm. de diamètre hors aiguillons (Echinopsis oxygona à fleurs roses) : il est temps de rempoter !

Briser le pot s'il est en terre : le chevelu adhérant à la terre cuite, le dépotage forcé, très destructeur, peut condamner la plante à court terme.

RAPPEL : inversement aux végétaux communs, on n'arrose pas un cactus rempoté avant une bonne semaine, voire davantage si le temps est frais. Ne pas donner d''engrais liquide avant 3 semaines.

 

 

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Lessivage partiel des racines au jet.

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Placer de la toile moustiquaire au fond du pot pour retenir le substrat

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Placer une couche de drainage

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Placer une partie du substrat en fonction des racines, qui doivent entrer en contact

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Disposer baguettes et bracelets élastiques autour du collet du cactus

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Poser le cactus ainsi équipé, baguettes sur le bord du pot

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Achever d'emplir le pot de substrat (30 à 50 % de sable grossier type filtre-piscine, le reste mi-terreau de semis mi-terre de jardin, + corne torréfiée).

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Repousser le substrat vers le fond du pot avec une baguette, en rajouter, renouveler l'opération si nécessaire.

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Équilibrer la plante

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Disposer une couche de sable grossier (concassé travaux publics). Cette opération (facultative) facilite l'arrosage et draine le collet de la plante tout en le réchauffant.

NE PAS ARROSER AVANT UNE SEMAINE

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Bonne croissance, belles floraisons* !

* Beaucoup de cactus fleurissent plusieurs fois par an, plus de dix fois constatées.

JCP

30 août 2021

PRODIGIEUX CACTUS 2/2 : Sauvetage par bouturage

 

               Cet article en deux volets (pour le moment) a pour but de montrer l'incroyable vivacité de cetains cactus, et leurs ressources prodigieuses lorsqu'on les croit sur le point de disparaître. Leur ennemi juré étant les longues périodes de pluie inconnues dans leur domaine d'origine - et bien présentes chez nous -, on veillera à les en protéger dès qu'on note la moindre faiblesse, bien qu'il soit souvent trop tard pour les sauver. Ce qui fut possible dans le cas présent.

 

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2/2 Sauvetage de deux cactus par bouturage

 

                         Suite aux pluies excessives de l'été 2021, ajoutées probablement à l'arrosage de trop au mauvais moment, ces deux cactus ont subi un début de pourrissement, repéré à leur couleur marron vaguement translucide et leurs tissus devenus mous sous la pression du doigt.

 

La tentative de sauvetage consiste à :

- Trancher immédiatement le cactus au-dessus du pot

- Découper le reste de la plante en rondelles de 15 à 20 mm. d'épaisseur et repérer haut et bas. Conserver évidemment l'extrémité si elle n'est pas atteinte.

- Laisser le tout sécher à l'abri de la pluie, la partie restée en pot en plein soleil, les rondelles à l'ombre 6 à 10 jours, de préférence à l'intérieur (limaces et escargots raffolent des cactus sans aiguillons...)

- Déposer rondelles et extrémité n'ayant pas pourri sur du substrat en veillant au sens haut et bas et arroser abondamment.

- N'arroser la partie du sujet restée en pot que s'il devait y avoir reprise (habituellement les chances sont minimes, mais...)

 

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Ci-dessous : les deux cactus concernés

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Echinocereus metornii

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Deux images suivantes : les éléments conservés. Ceux présentant des traces trop importantes de pourriture ont été éliminés, d'autres l'ont été à terme. (02/08/2021)

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Traces indiscutables de reprise pour l'Echinocereus roetteri (25/08/2021 soit 23 jours après). Noter que l'aspect de la partie basse de la plante ne laissait rien présager de bon.

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Pas de taces de reprise - ni de pourrissement - pour les boutures demeurées saines

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Traces identiques pour l'Echinocereus metornii (30/08/2021, soit 28 jours après). Noter la triste couleur de l'épiderme en pleine période de croissance.

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Venue de l'intérieur des tissus, la pousse déchire l'épiderme. Peut-être peut-on "s'autoriser à penser" que les racines ont pourri (celles-ci disparaissent toujours en premier), et que le fragile souffle de vie a éclos sur des restes de tissus sains - qui peut-être génèreront de nouvelles racines...

Image prise 24 h après la précedente

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Pour cette plante, seule la bouture d'extrémité a pu être conservée, les autres ayant pourri sous quelques jours. Des espoirs de racines vu la couleur de l'épiderme.

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À suivre...

 

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PRODIGIEUX CACTUS 1/2 : Echinopsis subdenudata : increvable ?

 (Clic /)

JCP

27 décembre 2007

les guêtres

Faisant suite aux articles d'initiation sur les chaussures et les chaussettes, voici un article sur les guêtres, protégez vos pieds !

GUETRES

L'usage des guêtres s'impose pour la marche et l'ascension dans les situations suvantes:
- Dans la neige, en interdisant sa pénétration dans les chaussures et protégeant du froid.
- Sur la glace, en complément des crampons pour limiter le rayonnement du froid et la pénétration des éclats de glace à l'intérieur des chaussures.
- Sous la pluie, évitant le ruissellement de l'eau le long des jambes jusqu'à l'intérieur des chaussures.
- Dans l'herbe mouillée pour les mêmes raisons que précédemment.

Constitution de la guêtre:
- Un corps de nylon avec fermeture éclair latérale.
- Une ceinture élastique sous le genou pour en assurer le maintien.
- Un crochet en bas et à l'avant pour l'assujettir au lacet de la chaussure, interdisant la remontée de la neige.
- Un câble d'acier à passer sous la semelle interdisant la remontée de la guêtre. Ce câble, de type câble de frein de vélo est interchangeable sur les bons modèles.

Les bonnes marques de guêtres proposent généralement 3 tailles.
Les meilleures sont fabriquées dans un tissu nylon "Goretex" censé permettre une meilleure respiration.

Prix:  de 25 à 90 Euros.

Articles d'initiation précédents: Les chaussures, les chaussettes.

Prochain article d'initiation: les bâtons de randonnée.

Gardez vos pieds au sec !     Jean-Claude

17 mars 2009

Saison 2009, N° 4: Montségur

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Le château de Montségur depuis Lavelanet, visite du village et du musée, env. 16 km.,  780 m. de dénivelé.

Randonnée effectuée le 16 mars 2009, journée de commémoration du 750 ème anniversaire du bûcher.

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Quatre des incontestables héros de cette belle journée.

Photo: Lucien

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Col du Labeur

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Hépatique

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Photo: Michel; 1 clic sur l'image pour voir l'album

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Photos: Jeannot; clic sur l'image pour voir l'album

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Village de Montségur vu depuis le pog

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Hautes et talentueuses commentations.

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Montségur

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Lavelanet

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La crête du Taulat

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Les restes du donjon

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Le sentier des touristes

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Commémoration du 750 ème anniversaire du bûcher.

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Place et église de Montségur

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La Fount del Ritou

("La Fontaine du Curé" pour les non occitanophones)

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Musée de Montségur: lames de coutelas

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Pointes de lance

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Photo: Michel; 1 clic sur l'image pour voir l'album

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Panoramique

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Panoramique

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Poéme de Claude Marti, extrait du site "Cathares", 1 clic sur l'image pour y accéder:

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JCP

8 juin 2011

Le rocher de Roquebrune

Fin mai 2011: sommet et col du rocher de Roquebrune sur Argens (Estérel, Var)

Toute randonnée présente un danger: l'auteur de ce blog ne saurait être tenu pour responsable d'éventuels accidents survenus avant, pendant, et après lecture de cet article.

Et les 7 & 11 mai 2009 (voir plus bas)

 

Le rocher et Roquebrune

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Les 7 & 11 mai 2009: sommet et col du rocher de Roquebrune sur Argens (Estérel, Var)

Toute randonnée présente un danger: l'auteur de ce blog ne saurait être tenu pour responsable d'éventuels accidents survenus avant, pendant, et après lecture de cet article.

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Très belles ascensions au rocher, plusieurs voies possibles, la plus complète étant depuis le départ 1. Un ermite très âgé et appartenant à une communauté religieuse vit habituellement au rocher - il accepte le contact. Vigilance si vous empruntez la voie bleue qui nécessite une bonne expérience de la montagne (un peu d'escalade sans grande difficulté, orientation délicate).

 

Dénivelé: env. 350 m.

Durée: 1 h. pour monter aux Trois Croix depuis D2, 1h. 40 depuis D1.

Altitude maxi : 373 m.

Difficulté technique:

- Circuit rouge depuis D2: vigilance sur parties rocheuses et pentues, bonnes chaussures de randonnée.

- Circuit rouge puis bleu depuis D1: marquage bleu ou cairns, parties rocheuses et très pentues, un peu d'escalade (niveau 1 maxi.). Les parties présentant un danger notable sont désormais équipées de câbles. Bonnes chaussures de randonnée et connaissance de l'orientation, la végétation peut cacher le sentier, souvent peu marqué.

Éviter ces ascensions par temps pluvieux et par vent fort, la roche humide pouvant se montrer glissante et le vent pouvant toujours déséquilibrer dans les parties exposées et aériennes.

 

Note d'appréciation: 9,2/ 10

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D1: Depuis l'étroite route qui borde l'autoroute (consulter carte IGN)

D2: Depuis les Hauts Pétignons (Non indiqué, consulter la carte IGN)

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Ciste cotonneux (abondant partout)

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Grotte de l'ermite (présent)

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Siège de méditation de l'ermite, dans le bosquet jouxtant la grotte.

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Vipérine maritime (merci Alain):

http://levoyagefleuri.canalblog.com/

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Ciste cotonneux

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Ne vous fiez pas à "Retour Parking"  - il n'y a aucun parking, et le stationnement est au contraire très difficile en bordure de l'étroite route aux environs des Hauts Pétignons.

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Cytinelle, plante parasite du ciste - merci à Ben & Véro pour son identification:

http://bvroyer.canalblog.com/

Infos sur cette plante surprenante :

http://www.provencepassion.net/categorie-10445278.html

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Au sommet

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Lac d'Arèna

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Partie basse du rocher, le col est dans l'ombre (tracé bleu)

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Perdrix rouge, aux environs du col (circuit bleu)

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Toute randonnée présente un danger:  l'auteur de ce blog ne saurait être tenu pour responsable d'éventuels accidents survenus après lecture de cet article.

JCP

21 mars 2013

Le désert de St. Ferréol

21 03 13 Depuis Dourgne (Tarn), boucle env.18 km et 520 m. dénivelé

Ouvrage de référence: Chamina, Montagne Noire, randonnées N° 8 et 9 associées.

 

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La Capelette

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Le 25 11 09, depuis Dourgne (Tarn), le désert et la capelette de St. Ferréol.
Courte mais intéressante randonnée de 8 km et 360m de dénivelé.

Mise en jambes complétée de visites touristiques à En Calcat et Sorèze.

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Abbaye d'en Calcat

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St. Stapin

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Dourgne, départ de la randonnée

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Pas le moindre carpohore de cryptogame sous la sapinière: même pas un lactaire !

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La capelette

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Abbaye d'en Calcat

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Sorèze

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Sorèze, images 2007:

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Sites de tourisme:

http://www.paysdedourgne-tourisme.com/

http://www.ville-soreze.fr/

http://www.encalcat.com/

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JCP

24 février 2010

Sarrant-Maubec-Sarrant

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Randonnée et tourisme, le 23 fév. 2010:

Sarrant-Maubec-Sarrant (Gers) env. 13 km.
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Les Forcenés de Maubec

 

Nous conterons ici la triste et pitoyable aventure de trois misérables sans foi-ni-loi qui, dans l’irrespect dont ils faisaient leur nourriture quotidienne, trouvèrent là, en la bonne cité de Maubec, la fin de leur ignoble cheminement consacré au Mal :

Le premier de ces immondes rustres, constatant le départ à la chasse au ragondin blanc de sa Seigneurie le Baron de Maubec, et soudoyant ses gens de maison, put incontinent s’introduire auprès de Madame la Baronne, et tint à cette dernière de forts déshonorants propos ayant trait aux intimités de sa personne, et à l’usage qu’il souhaitait en faire sur le champ. Cette dernière, noble femme de religion dont la vertu monastique faisait l’admiration de toute la région - et la réputation du Baron jusqu’à ce triste jour - ne put que céder (hélas) devant la force et la volonté de son agresseur, avant d’appeler enfin ses gens qui le firent prisonnier sur le champ, sans difficulté aucune, las et essoufflé de l’acte ignoble accompli, les chausses encore retroussées.

Le second, une espèce d’escogriffe, le verbe haut et le rire moqueur, pourtant sous des cheveux plus blancs que vieillard, laissait libre cours à de sonores dérangements intestinaux sous les hautes voûtes de la cathédrale de Maubec, tout en se réjouissant de la multiplication de son forfait par l’écho du saint lieu !

L’irrespectueux fut ceinturé et enfermé en lieu sûr par les gens d’église qui, justement fort nombreux ce jour là, se préparaient à répéter le cantique de la vierge Marie, recueillis tout au fond de la chapelle dédiée à la très immaculée. Malgré son âge avancé, le forcené parvint à assommer pas moins de quatre moines, pourtant gras, et à arracher l’oreille d’un cinquième de ses propres dents, avant d’être ramené à la raison et vivement bastonné.

Quant au troisième, sans doute l’un des plus malfaisants de cette horde sauvage sans chef aucun, il fut pris à sonner les cloches sans autre motif que celui de son bon plaisir, dans un diabolique mélange de tocsin, d’appel aux vêpres et de sonnerie aux morts, désorientant la gent paysanne dans ses travaux, qui laissait étables et labours pour accourir inutilement au saint lieu, sous l’iconoclaste appel.

Celui-ci, le souffle déjà court de la volée de cloches, fut pourtant difficilement capturé, maîtrisant ruade et coup de poing comme personne au château : on déplora de nombreuses ecchymoses, et quelques fractures de mâchoires, parmi la garde de sa Seigneurie.

Le Baron, qui était un homme fier et jaloux, pétri d’orgueil et d’un naturel coléreux, rentrait de la chasse bredouille : le ragondin blanc, succulent mammifère à la chair douce et parfumée, et dont le pelage de neige manquait parfois au fourreur même de la Reine, outre qu’il se raréfiait, devenait prudent et se montrait peu. Lorsque le Baron, déjà fâché de ne pouvoir offrir séance tenante le blanc manteau des reines à sa Dame, apprit le triple forfait perpétré par les étrangers qui avaient osé, son visage, passablement carminé, prit la couleur des charcuteries sanguines.

Ce dernier fit mander le bourreau séance tenante, la gravité et la multiplicité de ces forfaits - jamais perpétrés sur ces terres - exigeaient les supplices nouveaux, et l’on délibéra longuement, s’attardant notamment sur la résistance de l’ossement.

Dans l’attente du supplice, les prisonniers furent exposés en place de grève, solidement encarcanés, et livrés déjà à la vindicte populaire.

Il nous est hélas impossible de décrire et de montrer quels furent les supplices endurés par les malheureux tant ils furent sauvages et cruels, de telles images pouvant heurter durablement les sensibilités : seules ces quelques images, pourtant dures, nous paraissent acceptables pour la majorité :

 

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Cologne

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Les eaux de Cologne

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Cologne

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Sarrant

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Maubec

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Affluence touristique sur la grand place de Maubec

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Quelques uns des nombreux circuits de randonnée proposés par l'Office du Tourisme de Maubec

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Image: Michel

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Image: Michel

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La château de Sédail

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Abbaye de Ste. Marie du Désert

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JCP

15 mai 2009

Le Mont Vinaigre et la maison forestière de la Duchesse (Estérel)

Le 5 mai 2009: le mont Vinaigre et la maison forestière de la Duchesse, depuis la maison forestière du Malpey (Estérel, Var)

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Le parcours, qui se déroule entièrement sur le GR 51 est correctement balisé (marques rouge et blanc). Le mont Vinaigre, avec ses 614 mètres d'altitude.

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Dénivelé: env. 500 m.

Durée: 3 h.15 env. (compter de nombreux arrêts contemplation / photographie si l'on est sensible à la beauté de la nature - et photographe de surcroît). Comme toujours en randonnée, un départ en matinée de bonne heure est souhaitable, afin de profiter de l'éveil de la nature, de ses silences, de ses chants, de ses senteurs, de ses lumières d'or.

Altitude maxi : 614 m.

Difficulté technique: aucune, tout sentier.

 

Note d'appréciation: 9 / 10

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Depuis St Raphaël, emprunter la Nationale 7 sur environ 30 km, puis la route forestière du Malpey, et stationner sur un parking, près de la maison forestière du Malpey. Des panneaux disposés sur la N 7 indiquent la direction du mont Vinaigre.

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SansDREopie

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Non loin du sommet, premiers rayons du soleil

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De gauche à droite: le pic du Cap Roux, décrit dans le précédent article, et le Rocher de St. Barthélémy, vus du sommet du mont Vinaigre.

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Le mont Vinaigre et sa tour de vigilance incendies du massif de l'Estérel (ne se visite pas)

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St. Raphaël - Fréjus vus du sommet

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Vue en direction de Cannes, vers l'est

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Le massif du cap Roux

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Chêne-liège, espèce commune en ces lieux

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Asphodèle (merci Véro !)

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Ibéris ou corbeille d'Argent (merci Véro)

Oeillet marin ou Armeria (merci Alain) :

http://levoyagefleuri.canalblog.com/

Mon opinion: Ibéris sauvage

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Ciste blanc, dit "à feuille de sauge"

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Phallus Impudicus Giganteus var. monolithus red.

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Maison forestière du Malpey

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Marques rouge et blanc du GR 51

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Eucalyptus inflamatus !

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Toute randonnée présente un danger:  l'auteur de ce blog ne saurait être tenu pour responsable d'éventuels accidents survenus après lecture de cet article.

JCP

21 janvier 2012

TOULOUSE, La Dalbade, Wilson

Le Soulier Voyageur traîne aussi sa semelle en ville:

 

 

 Le tram toulousain au départ de Beauzelle:

- le plus lent d'Europe (35 à 40 minutes pour rejoindre le métro, sauf incident)

- Annonce des stations déformée par une langue parisienne synthétisée quasi-incompréhensible, contrairement au métro, aux annonces intelligibles et répétées, coquetterie suprême, en occitan.

... Parent pauvre que le nord de l'agglomération toulousaine, pourtant au traffic aéroportuaire considérable.

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 Toulouse, environs de la Dalbade

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Portail de la Dalbade

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Le colosse du centre culturel de la Dalbade

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Cour intérieure rue de la Dalbade

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 Partie d'échecs place du Capitole

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Place Wilson

 

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Terminus !

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JCP

28 février 2012

Depuis l'étang de Lers (Ariège)

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Note: 8,99 / 10

 

Le 28 fév. 2012 : Courtal de Cougneit, Tuc du Laguel et courtal d'Arbeit (1.591 m) depuis la station de ski de fond de l'étang de Lers (1.274 m. Ariège).

Difficulé: aucune

Risque avalanches: modéré (pentes modestes).

Accès : obligatoirement par St. Girons - Massat et non par Foix - Auzat, le port de Lers étant fermé tout l'hiver.

Sympathique balade bien connue des Ariégeois, augmentée de deux sommets faciles (raquettes).

A fréquenter par fort enneigement général du massif ; à fuir en été : lieu engorgé par un tourisme dominical de masse vers des pentes "familiales".

Participation à l'entretien des pistes de ski de fond : 5 € (valable aussi pour les raquettes).


L'auteur de ce blog décline toute responsabilité quant aux éventuels accidents survenus avant, pendant et après la lecture de ce récit ...

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Étang de Lers au départ (9 h 30)

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 Tuc du Laguel

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 Tuc du Laguel

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 Sommet du tuc du Laguel, idéal pour le casse-croûe contemplatif

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Au centre: le mont Valier

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 Au centre: le Port de Lers

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 Retour à l'étang de Lers

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JCP

2 mars 2012

Soulier des rues à Tolosa

Le 2 mars 2012 à Toulouse (Tolosa) : Esquirol - Augustins - rue de Metz - place Dupuy - Allées F. Verdier (salon antiquaires) - Jean-Jaurès - Capitole (3 heures de flânerie à but contemplatif et photographique environ).

 

Rue Alsace, les Augustins

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 Les Augustins

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St Étienne

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 Place St Étienne

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 St Étienne

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B. D. sur verre

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La halle aux grains, haut lieu des mélomanes toulousains

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 Abysses toulousains

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Le capitole

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Arcades place du capitole

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 3200 ISO (par erreur) avec un compact....

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JCP

25 novembre 2011

Tour du lac de Savères (Hte Garonne)

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24 11 11 Tour du lac de Savères (Hte Garonne), balade campagnarde au départ de Rieumes, de 18 km portée à 22 km, agrémentée d'observation et cueillette de champignons.

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 Boletus edulis (excellenteus)

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 Amanita muscaria (amanite tue mouches fausse oronge) - superbe champignon toxique bien connu.

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 Barrage de Savères

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 Château de Savères (15° siècle)

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 Pont (20° siècle)

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 Variété de polypore sur chêne (non comestible)

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Volatileus acquaticum (comestible)

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JCP

22 février 2012

Le Pech de Bugarach

 

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Le 21 fév. 2012: le Pech de Bugarach (Aude), boucle anti-horaire (sens conseillé sur le plan sécurité) de 14 Km. et 830 m. de dénivelé cumulé. Niveau: passages d'escalade à la portée de tous (niveau 1 à 2 inf.) mais vertigineux et risqués s'il y a de la neige - ce qui fut le cas. Superbe randonnée à ne pas sous-estimer en hiver !

La fin du monde, annoncée pour le 21 Décembre 2012 devant trouver son échappatoire au pech de Bugarach, l'ACCM se devait d'une visite au rocher !...

...afin d'en tirer profit:

 


A SAISIR, OFFRE EXCEPTIONNELLE !!!

Vente de cailloux du Pech de Bugarach à partir de 1.500 dollars seulement !*

Toutes tailles, toutes présentations (Ex. : Pierre de 350 grammes en coffret luxe: 9.990 dollars), tous fournis avec certificat d'authenticité.

Montages spéciaux sur commande (bagues, boucles d'oreille, pendentifs...)

Échantillons ci-dessous (prix variés):

* Prix garantis jusqu'au 21 décembre 2012

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Tremblez !...

http://www.sudouest.fr/2011/12/21/la-fin-du-monde-sauf-a-bugarach-586965-4625.php

http://www.ladepeche.fr/article/2010/12/31/980685-bugarach-le-village-qui-resistera-a-la-fin-du-monde.html

http://www.youtube.com/watch?v=AxIqMQf2MP4

 



 

Note: 9,2/10

L'auteur de ce blog décline toute responsabilité quant aux éventuels accidents survenus avant, pendant et après la lecture de ce récit ... comme à tout dècès survenu le 21 décembre 2012 !

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 Le pech au départ du sentier cathare

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 Larmes pétrifiées d'adepte déçu

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 Point de repère crucial, à atteindre sur le parcours, la "Fenêtre" est visible (CTRL+)

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 Montagnes Pyrénées

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 Si la "Fenêtre" n'est qu'un modeste orifice dans le rocher, son repérage (facile) est indispensable: Ne pas l'emprunter mais la contourner par l'épaule visible sur la gauche (passage aérien sans difficulté - à effectuer prudemment)

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R.

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 Fénes-trou (pour les occitanophones)

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 Le géant de pierre, adossé à la montagne, contemple....etc....

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R & M

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Vers l'est

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Vers le nord-ouest

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 Vers le sud

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Offrande votive, commémoration...? - fleur artificielle fichée en terre au sommet

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 Neige gelée sur le retour dans le bois de buis.

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 Bugarach

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Au centre: le géant de pierre vu de face

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Signes irréfutables de présence extra-terrestre sur le linteau (CTRL+)

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 Rendez-vous le 21 décembre pour tous ceux qui veulent être sauvés - les autres peuvent rester chez eux !

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L'auteur de ce blog décline toute responsabilité quant aux éventuels accidents survenus avant, pendant et après la lecture de ce récit ... comme à tout dècès survenu le 21 décembre !

JCP

  


                                                                                                   

La vérité sur le rocher, par JCP:

Le Peuple de Buchigarat




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                                             Comme tous les étés, Sylvain se retrouvait dans la même mansarde aux papiers peints défraîchis, assis au bord du même lit de fer, un illustré à la main, à tuer un temps oisif et coriace qui ne se lassait pas de s’étirer. Pourtant, ici, nul ne semblait se soucier de cette calamité, et tous vaquaient à leurs occupations, sans même évoquer l’incroyable langueur dans laquelle était plongé le temps. De cela, il parlait de temps à autre à ses parents, peu compréhensifs, qui finissaient toujours par lui recommander la lecture et les promenades au village, ou bien l’ascension du mont de Buchigarat, passe-temps d’autant prisé ici qu’il n’y avait rien d’autre à y faire.
Sylvain semblait être le seul à connaître la vraie mesure du temps dans ce vieil hôtel où, inlassables, ses parents réservaient chaque année les mêmes deux chambres, avec vue sur le mont, misérable rocher dénudé dont certains, expressément venus de loin, faisaient grand cas.

Bien sûr, les premières années, il avait été contraint à l’ascension du rocher - éreintante sous la chaleur de cette région du sud de la France - mais, l’âge venu de refuser en adulte, il préférait observer seul la coulée du temps, et défier l’ennui, pesant soit-il, dans sa chambre, les fenêtres grandes ouvertes ou sur la terrasse de l’hôtel, au soleil, se riant des randonneurs imbéciles qui empruntaient, parfois en longues files animées, le chemin tout proche, dûment piqueté, qui passait en bordure du torrent berceur de ses nuits.

Au fil des ans, il avait acquis une haine tenace – et du rocher – et de ceux qui le gravissaient car, s’il admettait le prestige alpiniste des hautes cimes, la prouesse des cordées défiant les crevasses, il n’avait que mépris pour l’exploit au rabais, en short, chapeau blanc et « tennis » aux pieds, ayant pour but suprême ce caillou poussiéreux aux tristes pentes ; et ce d’autant que nombre de parents, très concernés, parvenaient à y hisser de force leur progéniture, fait des plus dévalorisants pour qui, adulte, atteignait son sommet essoufflé. Aussi, on ne le verrait plus jamais au rocher, lui !

Mais il est parfois, tapies tout au fond des haines tenaces, des penchants d’affection toujours en sommeil, et qui ne demandent qu’à grandir et se démasquer de quelque stimulation nouvelle.
Sylvain eut ainsi un songe des plus troublants, qui lui fit voir la montagne haïe comme un Eden : le bonheur y allait de soi, on ne faisait là rien d’autre que se distraire joyeusement et sans souci, la montagne elle-même pourvoyant nourriture intarissable et logis, sous une température toujours douce et, fait qui le toucha vivement, par un prodige naturel, l’écoulement du temps ne s’y faisait pas - et l’ennui n’y était pas connu.
Il sortit haletant et défait de ce songe : disait-il vrai ? –  qui sait si cette multitude affluant ici n’avait connaissance, sans en répandre la nouvelle, de ce miracle local ? - ce mouvement d’importance, soulevant tant de poussière au chemin, ne se bornerait-il pas à cette seule marche stupide et sans but ?

Il passa le reste de la journée en réflexion. Et voici que le rêve s’insinuait à nouveau dans la nuit qui vint, précisant plus loin encore combien sereine et attachante était la vie, là haut, près du rocher.
C’est ainsi qu’on le vit, dès le lendemain, mettant à profit l’absence parentale, bourrer prestement son sac à dos – qui, trop longtemps relégué sur cette armoire poussiéreuse, fut surpris d’un tel regain -, du nécessaire à une « Expédition de reconnaissance, contrainte de faire route vers le triste pic de Buchigarat – pour des raisons supérieures ».
Il déclara, se retirant dans sa chambre dès la fin du dîner, vouloir se coucher tôt afin de s’absenter le lendemain de très bonne heure, pour une promenade au mont « puisqu’il n’y avait rien de mieux à faire dans ce fichu pays ». Il reçut l’approbation paternelle enthousiaste, bien que teintée de surprise - et de l’inévitable mise en garde sécuritaire, qu’il essuya telle une averse passagère.

On put ainsi le voir, emprunter dès l’aube, l’allure résolue aux enjambées déjà grandes, le chemin qui remonte la rive gauche du torrent, en direction du sommet, arborant à peine contrit tous les attributs du randonneur. D’un naturel peu sportif, il dut bientôt ralentir son rythme effréné, et régler sa respiration dans la pente déjà raide de cette prairie, où les nuées de fleurs odorantes, qu’il piétinait parmi l’herbe haute, disaient déjà la réussite de son entreprise.
Le souffle revenu, il aborda sans ralentir les premiers escarpements, et déjà, tout en bas, la vision du village de Buchigarat où ne s’agitaient plus que des fourmis, rehaussait son humeur d’une fierté qu’il ne se connaissait pas.
Il abordait « la faille », passage rocheux délicat où l’on devait veiller à soi-même, lorsqu’une rafale de vent soudaine le repoussa en arrière ; déséquilibré, il ne put que se poser sur son séant, hélas, les fins graviers recouvrant la roche lisse et pentue l’emportaient dans une glissade à l’allure croissante, qu’il ne pouvait déjà plus contrôler, sa tête heurta la falaise, et il disparut, inconscient, à travers la végétation dense des genévriers rabougris peuplant l’ouverture de la faille, pour s’écraser tout au fond, sur un sol plus terreux.

Il demeura là un temps qu’il ne sut évaluer et, revenant à lui, commotionné, endolori et s’asseyant avec peine, il dut constater deux blessures, sanguinolentes mais peu profondes, l’une au coude l’autre au genou, ainsi qu’une multitude d’égratignures, provoquées sans doute par ces arbustes piquants et coriaces. Tout bien pesé, une telle chute ne se soldant que par quelques blessures de cour d’école – Sylvain se dit que la chance lui avait souri.
Des taches de lumière pâle oscillaient sur le sol de terre meuble, au gré du vent dans les branchages qu’il apercevait au dessus de lui, qu’il avait traversés, et qu’il remerciait d’avoir bien voulu amortir un peu sa chute.
Remonter par ces parois abruptes à mains nues n’était pas envisageable. Il suivit sans autre choix la faille qui se prolongeait sous le rocher, dont les parois se rejoignaient déjà en un plafond, et dans une obscurité accrue. Il se guidait de la main droite qu’il laissait effleurer la paroi, lorsque son pied heurta ce qu’il aurait pris ailleurs pour un trottoir, sur lequel il prit pied et s’arrêta un moment. Accoutumé à l’obscurité, il se vit sur une grande dalle, noirâtre, lisse et étincelante comme un miroir malgré les ténèbres. Quelques chauves souris, dérangées, s’envolèrent, silencieuses, effleurant son visage dans le noir – un frisson parcourut son dos.

Ne sachant évaluer la matière de cette étrange roche, il la frappait du talon lorsqu’il ressentit une vibration sourde : soudainement ramollie, elle se creusait et l’entraînait dans sa pâte fluide – il eût à peine le temps de pousser un cri, qu’il était intimement lié à son épaisse masse noire et perdait connaissance !...

La tempe gauche ensanglantée, pantalon déchiré et montre brisée, il ouvrit péniblement les yeux sous un éclairage blafard, vaguement bleuté ; couché sur le dos, il apercevait, à plusieurs mètres de haut, un plafond voûté taillé dans la roche. Reprenant ses esprits, il sut vite qu’il se trouvait sur un ballast ferroviaire, dont il sentait un des rails lui meurtrir le dos ; pire, ce rail, parcouru de vibrations à l’ampleur croissante, annonçait la venue d’un train ! Galvanisé par le terrible grondement qui enflait à une vitesse folle, il lui fallut à peine quelques secondes pour, d’une roulade sur le gravier, échapper au bolide qui s’éloignait déjà, dans des hurlements décroissants d’avalanche métallique.
Deux chutes en quelques minutes et toujours indemne, il ne sut en ces lieux étranges quels dieux remercier...
Ses esprits rassemblés, il épongea ses blessures de son mouchoir, puis acheva de déchirer un morceau de pantalon qui pendait, inutile, autour de son mollet. Hormis un violent mal de tête, les plaies ne paraissaient pas inquiétantes. Son sang, qui fourmillait dans ses veines et affluait en torrents à ses tempes, accroissait encore sa douleur, qui le lancinait au rythme accéléré de son cœur.

Le rêve disait-il vrai ? – Une vie autre prospérait-elle sous le rocher ? – Quel était ce train qui empruntait ce tunnel sous le rocher, quelle était cette voie ferrée dont on ne parlait pas dans la région, d’où venait-elle, où menait-elle ?
Des deux directions possibles, il résolut de suivre celle prise par le train, qui devait bien quitter ce tunnel, quelque part, au grand jour ; il chemina un bon moment sur la voie et, ne sachant s’il devait se louer ou non de son ascension téméraire, il ressentit les effluves lents d’un air plus chaud qui venait à lui, et discernait tout au loin une zone à l’éclairage plus vif, où des silhouettes d’apparence humaine se mouvaient.

Pressant le pas, il déboucha enfin dans une salle immense et de plafond très haut, manifestement creusée dans la roche malgré ses murs carrelés, et qui tenait autant de la gare que d’une très grande station de métro : de nombreuses voies aux rails polis s’engouffraient dans des tunnels divergents, qui renvoyaient l’écho de lointaines rumeurs de trafic, dans la senteur âcre des mécaniques huilées.
Une rame à l’arrêt s’emplissait de passagers lorsque Sylvain, qui n’avait encore été l’objet d’aucun regard, se hissa prestement sur le quai, se redressa vivement sans être vu, puis accorda son pas sur la démarche ordinaire d’un flâneur. Une nouvelle rame achevait sa course, et les portes automatiques déversèrent sur le quai une foule qui, curieusement, s’y attardait, conversant par petits groupes.
Il s’approcha d’eux sans être remarqué.

Atteignant un groupe de quatre personnes, il se hasarda à questionner mais, sans lui répondre, on ne tourna même pas la tête vers lui. On eût dit que ces gens le méprisaient tout à fait ; il haussa le ton pour se faire entendre auprès d’un autre groupe, des jeunes dont les figures lui parurent avenantes - sans plus de succès.
Se mêlant à ces êtres à l’incorrection sans bornes, il se vit un moment déambuler parmi le flot des manchots d’Antarctique, sans y provoquer d’affolement ; à la réflexion, il se crut invisible à leurs yeux ; voulant s’en assurer, il osa frapper l’épaule de l’un d’entre eux et, terrifié de ne ressentir aucun contact sous sa main, qui poursuivait sa trajectoire et pénétrait son corps, il s’écarta sans délai, les tempes bouillonnantes d’un afflux de frayeur.
Il se retira sur un banc, à l’écart, dans une attitude de prostration réflexive : ignoré de ces créatures, allait-il divaguer sans fin parmi elles comme dans un désert – et mourir de faim et de soif  au cœur de la foule ? C’est brisé d’émotion qu’il s’assoupit, malgré l’inconfort du banc de pierre.

Il fut tiré de sa somnolence par une voix féminine, calme et douce :
-    Vous êtes blessé… souffrez-vous ?...avez-vous besoin d’aide ?
-    Euh, oui, bonjour, ça ... ça n’est pas très grave, merci – fit-il instinctivement.
Un de ces êtres le percevait ! - sous les traits d’une jeune fille aux grands yeux verts, penchant sur lui de longs cheveux dorés, et qui, voyant son pantalon déchiré, lui proposait de le conduire chez elle, afin de soigner ses blessures.
Ne sachant que conclure quant aux particularités de ces êtres, qui avaient pourtant tout de l’humain, heureux qu’on lui vienne en aide dans sa détresse et n’ayant d’autre choix, il acquiesça, et se laissa entraîner vers les portes ouvertes d’une nouvelle rame stationnée. Sylvain se laissa tomber sur le fauteuil, serrant les dents en repliant son genou droit contre le dossier. – Est-ce que tous le voyaient et l’entendaient désormais, ou bien seule cette jeune fille le pouvait-elle ? – il ne pouvait la questionner sous peine de trahir ses origines.
-    Je m’appelle Pauline, et je vis rue du Songe Clair, et vous ?
Pris de panique, Sylvain trouva une demi-vérité, déguisée d’une perte de mémoire à l’issue d’une chute idiote sur la voie : il ne savait plus retourner chez lui, acceptait volontiers l’aide de Pauline et l’en remerciait.
Sylvain conservait un espoir désormais affaibli de voir déboucher au grand jour cet attelage de trois voitures, rapide et confortable, qui devait en outre être gratuit : nul mode de paiement ne paraissait. Ils en descendirent sans encombre – et sans voir le jour - puis s’engagèrent dans une large rue souterraine vouée au commerce, et si ce n’eût été l’éclairage artificiel et le plafond bétonné omniprésent, on se serait cru dans une ville quelconque à la nuit tombée, ou bien dans quelque galerie marchande couverte, car on ne voyait circuler que des piétons. Ils parvinrent à un carrefour, où pendait en son centre une espèce de très grand lampadaire de métal et de verre, mariant des formes ovoïdes et ventrues à d’autres plus linéaires, et d’où émanait un agréable éclairage diffus ; ils prirent ensuite à droite vers un carrefour identique, arborant un autre lampadaire aux formes plus aériennes, que Pauline déclarait préférer au précédent, puis à nouveau à droite, et s’engagèrent dans une rue plus étroite, percée de chaque côté d’un nombre incalculable de fenêtres et de portes vitrées identiques, toutes tendues de rideaux de différentes couleurs. Un petit nombre de piétons circulait calmement sur les trottoirs, ne prenant aucune attention à lui ; Sylvain, à demi-rassuré, demeurait cependant muet d’étonnement. Ils firent quelques centaines de mètres dans cette rue, qui lui parut interminable.

-    Nous y voici, dit Pauline, j’habite au 97.
Elle fit jouer la poignée de la porte vitrée, qu’elle repoussa en lâchant un bonsoir à sa mère qui, attablée, triait des légumes ; elle était entourée par deux garnements occupés, eux, à se disputer bruyamment un curieux jouet aux nombreuses roues. Pauline présenta Sylvain à sa mère ; ce dernier, courtois mais craignant toujours l’impair, demeurait crispé devant cette femme, souriante et bien en chair, à l’allure pourtant débonnaire, et qui écoutait attentivement ses explications, sans lui poser de questions. Il se détendit un peu pendant que Mme Charlet - tel était le nom que Sylvain avait remarqué sur la porte -, tout comme l’eût fait sa propre mère, pansait ses plaies, sans paraître afficher de soupçons qu’il fût d’un autre monde.
Confondu en remerciements et craignant de prolonger l’entretien, Sylvain voulut se retirer, mais la mère comme la fille ne lui en laissèrent rien faire : le chef de famille dînant ailleurs, on le retenait – on avait bien assez à manger ! Mieux, Pauline, arguant de ce choc à la tête dont il avait fait état, déclarait vouloir le retenir pour la nuit, échangeant avec sa mère un regard entendu que Sylvain ne comprit pas. Cette dernière, acquiesçant, ajouta que le médecin serait appelé dès le lendemain, selon l’état du garçon, qui n’avait pour ce soir nullement le choix, la santé primant toute chose !
Sylvain se laissa faire violence, on se montrait si aimable, d’autant qu’il ne pouvait déjà plus se soustraire au sourire doux et aux yeux charmeurs de Pauline.

Il dut ainsi, sans plus de refus, s’attabler à la place vacante, en bout de table entre elles deux ; les gamins, soudainement calmés par la perspective du repas, accoururent et se disposèrent le plus petit près de la mère, l’ainé près de sa sœur. Tous deux braquaient leur regard sur Sylvain ; ce dernier crut bon de leur lancer quelques gamineries, comme il le faisait auprès de ses petits cousins avec succès, mais qui les laissèrent plutôt froids.

On lui présenta une omelette et des légumes en sauce qui, d’un goût inconnu, le ravirent, et qu’il vanta d’une phrase prudente, comme s’il les eût toujours connus. Se prenant à craindre l’apparition de mots ignorés de lui dans la conversation, il mangeait lentement et parlait peu.
A l’issue du repas, et les enfants couchés non sans difficulté, on lui servit une infusion qu’elles nommaient thé – mais il vit bien que cela n’en était pas.
Les soirées en ce monde étrange, autant privé de radio que de télévision, devaient se dérouler de la manière ancienne que lui avait contée sa propre mère : on parlait, lisait, cousait, s’occupait du ménage ou jouait aux cartes et Sylvain, qui cherchait à échapper au discours croisé des deux femmes, auquel son mensonge ne résisterait probablement pas, se vit offrir par Pauline, qui déjà le tutoyait, la sortie désirée :
- Tu as eu une journée éprouvante et je te vois fatigué Sylvain, je vais préparer ton lit, et elle fut tirer une cloison amovible au fond de la pièce, qui masqua le grand canapé où elle s’affaira un moment.
Sylvain eut à peine le temps d’acquiescer, qu’elle retournait et le conduisait s’étendre, l’aidant à allonger sa jambe droite endolorie, et, brisé d’émotions comme de lassitude, il s’endormit rapidement.

A l’extérieur, l’éclairage que l’on avait réduit annonçait la pleine nuit, et l’on vit Mr. Charlet se glisser chez lui, animé du geste imprécis des retours de soirées chaleureuses, celles où l’on a célébré Bacchus.
Sylvain dormait lorsqu’il ressentit un corps se glisser doucement contre lui, sous la couverture ; dans son demi-sommeil il sentait une tendre chaleur l’envahir : Pauline l’avait rejoint, et déjà lui imposait silence, le bâillonnant de ses lèvres. L’effet de surprise passé et ressaisi, Sylvain eut, pour un blessé, la plus belle nuit d’amour de sa jeune vie, et c’est confondu de plaisir, ivre de bonheur, qu’il enlaçait encore Pauline au petit matin, lorsque celle-ci se retira, d’un ultime baiser.
Sylvain, qui désormais ne tourmentait plus inutilement son esprit, laissait les évènements, qui semblaient bien se précipiter en un heureux dénouement, venir à lui...

On se retrouva au grand complet pour le petit déjeuner, après que le père de Pauline eut chaleureusement salué le blessé, et pris de ses nouvelles : celui-ci se portait plutôt bien - et ne nécessitait aucune médecine. Cet homme, mince et tout en grandeur, calme et d’un abord sympathique, se montra discret - pourtant Sylvain ne doutait pas qu’il fût au fait des évènements de la nuit.
Tout en croquant ses tartines d’un pain au curieux grain, il se sentait rougir au moindre des regards qu’on lui adressait. A l’issue du petit-déjeuner, Pauline proposa d’emmener Sylvain à travers la ville sans but précis, arguant pour ce dernier de quelque choc apte à lui remémorer son passé ; en son for-intérieur, elle savait déjà qu’il n’était pas des leurs – mais elle était résolue à le taire.

Pauline l’emmenait à travers la ville, lui montrant boutiques et bazars, puis la zone de l’industrie, celle des cultures à la lumière artificielle sous de vastes serres chauffées, celle des fermes d’élevage, des stations de pompage, de recyclage et de réinjection sous le lit du torrent, poussée par la pointe de fierté de celle qui montre son chez-soi.
Son esprit fut parcouru par l’envie de tout dire à Sylvain : comment on vivait vraiment ici ; comment, tous venus de l’humanité, la race encore purement humaine dont elle était issue subissait, à chaque naissance nouvelle, des mutations irréversibles vers une race obéissante, au seul pouvoir de raisonnement lié au labeur, nécessaire à l’enrichissement sans limite et aux plaisirs d’une race dominante, demeurée, elle, exactement à l’image de l’homme, comme Sylvain, comme elle-même et ses parents ; comment on les surveillait d’une façon impossible à appréhender, et comment disparaissaient, sans laisser de traces, les réfractaires...Mais, toute à sa passion nouvelle pour Sylvain, certaine de voir en lui un humain du soleil, elle n’en eut pas le cœur.

Ce dernier, qui ne se montrait curieux que d’elle-même, trouvait un monde galactique et suffisant à ses grands yeux d’émeraude où, découvrant des étoiles nouvelles, il se baignait avec délices. Elle lui rendait ses regards qui la troublaient tout autant et, sans qu’ils eussent échangé une parole, elle dut réprimer en elle une montée de désirs d’une force inconnue. Désemparée et serrant plus fort son bras, des larmes de bonheur emplissaient ses yeux, et perlaient à ses longs cils bruns comme une nuée de diamants. Toujours silencieux, Sylvain la serra plus fort à son tour - L’heure n’était plus à la visite ni à de graves considérations, ils avançaient sans but, la démarche perturbée d’un bras soudain resserré, d’une main refermée plus fort, d’un regard partagé qui manquait les jeter à terre d’une irrégularité du sol.

Ils approchaient du cinéma, fermé à cette heure, mais dont l’éclairage de veille projetait sur le sol grisâtre l’image des grilles tirées, comme si quelque foule rageuse les eût jetées à terre sur son passage, lorsque Sylvain ressentit une vibration lente sous le pied, transmise par le sol bétonné de la rue. Il n’en dit rien à Pauline, et ils passaient devant la bibliothèque lorsqu’une faible rumeur, qui semblait s’animer dans leur dos, les fit se retourner de concert. Cela allait s’amplifiant, porté par les parois de la galerie qui l’entachaient d’un écho caverneux.
Il y eut de brèves fluctuations de l’éclairage, inquiétants prémices de coupure générale. Ses yeux parcourus d’une lueur d’angoisse et figés sur le fond du couloir, Pauline prit la main de Sylvain, qui la serra fermement. Cela devenait maintenant une clameur grandissante : on criait et l’on courait :- on fuyait - la nature des cris où perçait la panique ne laissait plus de doute.
Les premiers apparurent, débouchant de la rue de la Gare, hébétés, désarticulés dans leur course. Certains chutaient, impitoyablement foulés par la multitude grandissante, qui se répandait sur toute la largeur du couloir, les visages déformés de terreur ; les cris, qui maintenant s’atténuaient d’épuisement, laissaient place à un assourdissant martèlement de pas, amplifié par la voûte de béton - et derrière les fuyards paraissait le flot déferlant d’une inondation !

Le front écumeux des eaux, couvert de débris, grandissait, projetant dans une clameur effroyable des dizaines de personnes, impuissantes à se dégager, contre les échafaudages de l’opéra en travaux, qui cédèrent par le bas, puis basculèrent lentement, brisés et entraînés par les eaux comme une simple pelote d’épingles ; de temps à autre des tubes émergés s’élevaient contre les murs, qu’ils griffaient en un terrible crissement, puis disparaissaient à nouveau, dans des gerbes retentissantes, sous une écume brunâtre dont les flocons se dispersaient, ou se réunissaient en îlots flottants qui dansaient à la surface, s’accolant parfois aux corps des noyés.

Ils couraient déjà de toutes leurs jambes, et Sylvain, de tout son cœur et de toute son énergie, tirait Pauline par la main.
Le flot qui grondait derrière eux décuplait leurs forces, insuffisantes pourtant : ils furent rejoints et projetés au sol, devenu déjà le lit d’un fleuve grandissant. Ils purent émerger, toujours liés d’une main fragile ; la chevelure de Pauline était teintée de pourpre. C’est alors que, de leur côté le mur présenta, approchant à une vitesse folle, un escalier de métal, accès de secours aux étages supérieurs : Sylvain put en agripper la rambarde et parvint à hisser Pauline, affaiblie et blessée ; ils gravirent quelques marches, soustraits au flot qui ne cessait de monter, et Sylvain manœuvrait déjà la lourde trappe d’acier de ses épaules arc-boutées, lorsqu’un brusque jaillissement  emporta Pauline, sous ses cris déchirants rapidement étouffés par les eaux, d’où seule émergeait en vain sa main tendue.
Penché à la rambarde, Sylvain, impuissant, la vit disparaître alors que, déjà menacé lui-même, il franchissait la trappe, se croyant sauvé dans cette galerie où l’on tenait à peine debout : il n’eut le temps de songer à Pauline ni de pleurer, que déjà les eaux envahissaient le boyau et l’emportaient à son tour comme un pantin désarticulé, se heurtant aux parois d’où dépassaient, par places, des tuyauteries. Toujours chassé par les eaux, le boyau en rejoignit un plus vaste, exhalant des senteurs d’égout ; il vit approcher la lumière à une vitesse folle, et dans l’éblouissement de ses yeux face au soleil, une plongée dans le vide, suivie de l’immersion brutale dans une eau en mouvement, le contraignit à nager de toutes ses forces, respiration bloquée, pour sa survie. Son genou droit heurtait un rocher auquel, émergeant enfin sa tête, il tenta de se coller, et malgré le bouillonnement des eaux il put saisir la branche d’un pin abattu, qui barrait partiellement le torrent. Il se hissa en rampant sur la rive, ensanglanté, vomissant une eau trouble.

Longtemps effondré, il finit par trouver la force de s’asseoir et reconnut les lieux familiers, les pins, les bouleaux, et la cascade - grondante et boueuse - habituellement si douce et cristalline, où ils pêchaient parfois, avec son père. Le rivage encombré de branchage et d’écume, l’herbe souillée de vase et le niveau encore élevé des eaux marquaient la fin d’une importante crue. Frissonnant sous ses vêtements mouillés, Sylvain rassembla ses idées, revit en un éclair la main crispée de Pauline disparaître sous les eaux, et ne retint plus de longs sanglots.

Le soleil de ce bel été se montrait au zénith lorsque Sylvain, mouillé, ensanglanté, les vêtements déchirés, parut à la réception de l’hôtel, où deux gendarmes, qui questionnaient la réceptionniste, l’apercevant, vinrent brutalement à lui.
Une fois ses parents alertés et les effusions des retrouvailles terminées, on le harcela de questions ; et c’est en adulte qu’il ne révéla rien de ce qu’il avait vu et enduré, ne faisant état que d’une chute terrible et du torrent en crue, pont emporté, intraversable, se réservant pour lui seul le souvenir de ce qu’il vécut sous le rocher, et qu’il ranimerait toujours, au long de ses futures nuits d’insomnie.

Les vacances s’achevaient dès le surlendemain et, tandis que l’auto s’éloignait de Buchigarat, son front, au rythme des vibrations de la route mal carrossée, martelait la vitre mouillée de ses larmes.
Et Sylvain adressait un regard vengeur au rocher.








FIN de la 1ère partie


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Toute ressemblance avec des lieux et un rocher connu pour ses manifestations surnaturelles est intentionnelle.

JCP, Janvier 2011 – décembre 2011


La démarche de "Bugarach Adventure" :

http://bugarachadventure.com/

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